« La Grève » de Ayn Rand, les raisons d’un succès

« Les raisons sont circonstancielles : en 1957, les États-Unis sortaient de façon laborieuse d’une longue période où l’on avait eu tendance à vouloir tout réglementer, tout légiférer. Une majorité de l’opinion était saturée, mais ne s’exprimait pas en tant que telle. Ce roman arrive alors à point nommé pour révéler à eux-mêmes des individus qui avaient tendance à penser que « tout ça » était décidément trop dans le domaine du social étatique de la réglementation, des intrusions de l’État… Par ailleurs, quand le roman paraît, Ayn Rand est déjà fort connue. » — Alain Laurent

Atlas

Atlas Shrugged, par Ayn Rand.

Nous sommes en 2020, 63 ans plus tard, l’intrusion de l’état est désormais mondialisée.

Une majorité de l’opinion est saturée de réglementations stupides, mensongères et contradictoires. Mais de nouveau, elle ne s’exprime pas en tant que telle.

En France, le roman d’Ayn Rand n’a été traduit que récemment, et n’a pas rencontré le succès qu’il connut Outre-Atlantique. Les propos individualistes ne sont pas bien tolérés en fRance, voire inacceptables.

Les individus ont développé une forte tendance au collectivisme et à vouloir mener des actions collectives sans aucune stratégie de contribution personnelle. Leur seule initiative consiste à se trouver un leader qui puisse leur assurer toutes sortes de protections. Sans ce leader, qu’ils aiment applaudir et remercier chaleureusement, tant il fait preuve de bravoure, ils restent figés, tétanisés. Tremblant de peur face aux menaces de sanctions brandies par le leader qu’ils adulaient hier, qu’ils haïssent aujourd’hui.

Ainsi sont nés les gilets jaunes. Malgré les foudres, ils ont encore à leur actif quelques braves leaders potentiels, facilement reconnaissables à leurs yeux crevés, leurs cicatrices de batailles contre les CRS-SS.

Quel succès !

L’état est toujours là, lui.

La révolte d’Atlas en fRance n’a jamais commencé. Est-elle seulement dans les esprits ?

Voici pourquoi je précipite cet épisode. Parce qu’il devient urgent de la commencer, pour de bon. Du moins pour ceux qui en ont marre d’espérer un retournement, qui tarde à venir. Et qui pourraient bien se faire emporter par un effondrement avant qu’ils n’aient eu le temps de s’apercevoir qu’ils sont emprisonnés dans la tourmente.

Le roman d’Ayn Rand est bien trop long. Il n’est sûrement pas nécessaire d’écrire mille pages pour réveiller le Titan Liberté ! S’il est dans les esprits, il aura entendu ces quelques histoires.

Plus que jamais, l’état réglemente et s’introduit partout. Plus que jamais, les gilets jaunes sont mécontents et d’autres collectivistes en herbe les rejoignent, avec d’autres potentiels leaders, comme par exemple un nouvel avocat en vogue, puisque le précédent est devenu ministre !

Je me demande bien quand même, lesquels parmi ces leaders potentiels, vont réussir à devenir Calife à la place du Calife…

Iznogood

Tant de nouveaux candidats-Calife qui gâchent leur vie. Et les nôtres.

C’est donc sans doute qu’il faut faire tourner l’histoire collective en boucle et refaire toujours les mêmes çonneries, sans jamais tirer leçon du passé ?

Ou bien, ce n’était donc pas le vrai communisme « avant » ? Ce magnifique communisme où tout le monde s’aime et partage tout avec le cœur, sur un terrain d’égalité absolu ? Où les individus ont tous intérêt à se métisser pour créer une grande et belle communauté ? Où chacun sera tellement identique à l’autre que plus aucun ne se distinguera ?

Je me demande quelle couleur aura cette nouvelle race humaine parfaite ? café au lait, caramel, thé citron ? Parce que sable et ciel, ce serait trop du nazisme, même si ça copie/colle aussi idéalement au rêve communisme. Pour obtenir café au lait, il ne faut donc pas métisser n’importe qui avec n’importe qui. Il va falloir qu’un leader calé en génétique soit désigné pour nous dire comment faire, comment régler ce beau projet de réaliser enfin le vrai communisme et une variété de beaux et bons humains parfaitement égaux et de couleur parfaite !

Ca et le virus fantomatique, nous voilà drôlement bien, vous ne trouvez pas ?!

Mais une fois ce beau projet réalisé, qui donc sera le leader alors ? Contre qui les gilets jaunes vont-ils se battre, puisqu’il faut bien quand même des guerres, c’est dans la nature humaine, paraît-il, non ?

Rester humble, et se défendre

Ces théories politiques attaquantes sont bien trop compliquées, trop prétentieuses. Il est préférable de rester humblement un simple individu solitaire, souverain dans ses choix et ses décisions, libre donc, et grandement capable de se défendre en cas d’attaques.

Cependant, bien qu’étant un simple individu solitaire, libre, il convient de bien garder en mémoire que les autres me sont semblables. Ainsi, les autres aussi sont capables d’échanger entre eux, libres, sans aucun intérêt à traiter avec les tas d’attaquants, sauf à se corrompre et à le vouloir. Les échanges mettent en joie ceux qui les font !

Tandis que la contrainte pousse à la jalousie et aux frustrations.

Sachant que l’état, en plus de nous ruiner, de nous réprimer, nous ôte cette joie, au point que beaucoup d’entre nous se demandent ce qu’il faut faire pour qu’il cesse de nous nuire, vous aussi, n’est-ce pas ?

L’état, nécessaire ?

Et si l’état était un mal nécessaire, demandez-vous ?

Tout simplement, le mal n’étant pas nécessaire, l’état ne l’est pas plus. La joie seule est nécessaire.

Dès le début du foireux confinement de 2020, j’ai entrepris de répondre à cette épineuse question et j’ai élaboré une stratégie de défense :

  1. Créer un journal de bord chronologique de faits réels (ça tombe bien, 2020 est une année qui en est truffée !) Pour ne jamais oublier ce dont l’état est capable. En offrant aux autres, la possibilité de s’exprimer librement à ce propos, sans entrer dans des débats politiques retombant dans l’étatique. L’outil FB est un bon support (malgré ses stupides algorithmes de censure), où le groupe ‘Les Réprimés’ a vu le jour.
  2. Sachant l’anatomie de l’état, étudiant de longue date les moyens mis en œuvre par celui-ci pour nous empêcher de le remettre en cause et surtout de l’atteindre, je connais quelques failles de son système.

Notamment, l’état prétend mettre à notre disposition des sortes d’antichambres, tels que des tribunaux où nous pourrions, dit-il, nous plaindre de lui. Or, ces tribunaux reçoivent des plaintes qui le plus souvent sont classées sans suite, ou bien renvoyées vers de longues procédures interminables, fort coûteuses en temps, en argent et en mal de tête. Très peu de ces plaintes rendent justice aux victimes, du moins en fRance. La justice ne peut être faite par celui qui vous juge et vous brime.

Loi et justice en fRance sont constituées de telle sorte qu’il y a une multitude de recours nationaux possibles, de quoi se perdre dans des méandres et pourtant ne jamais obtenir réparation des injustices commises par le tout puissant Léviathan français.
Comment faire alors pour passer au travers de ces pièges ?

En réalité, c’est très simple.

Si par exemple un ministre commet une injustice voire un crime dans l’exercice de ses fonctions, il n’y a qu’un seul recours possible, celui de présenter une requête auprès de la Cour de Justice de la Ripoublique (la CJR).

La commission des requêtes de cette CJR prétend étudier la plainte et se prononce sur ses propres compétences et la recevabilité de ladite plainte.

La CJR ne reçoit guère de plaintes habituellement et le plus souvent se déclare incompétente et/ou proclame les plaintes irrecevables. Quand par contre elle ouvre une enquête et un procès, le résultat peut être édifiant, comme ce fut le cas du rare procès de Christine Lagarde, condamnée et pourtant dispensée de peine !

Toutes les décisions prises par cette CJR bénéficient d’une protection par la loi qui stipule que ses actes ne sont susceptibles d’aucun autre recours national. Autrement dit, si la CJR envoie un plaignant se faire foutre, le plaignant ne peut plus rien faire, ni rien dire, c’est comme ça, point barre, suprématie de la Cour, qu’elle rende justice ou pas ! En violation de tous les principes de justice.

C’était bien la peine de couper la tête d’un roi et d’une reine pour en arriver là !

A priori, à quoi bon alors se plaindre auprès de cette cour si les dés sont pipés d’avance ?

Eh bien justement, c’est là une faille du système, qui permet de gagner un temps fou et de pouvoir user d’un autre recours international cette fois !

Car la fRance fait partie de l’Europe, qui s’est dotée d’une Cour Européenne destiné à rendre justice dans le cadre de la convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) dont la fRance est signataire et dans le cadre de la charte internationale des droits de l’homme dont elle est aussi signataire.

Il est possible d’adresser sa requête, sa plainte contre l’état à la CEDH, à la condition préalable d’avoir épuisé les recours nationaux de l’état en question.

Cette condition est remplie, une fois que la CJR en France vous a envoyé paître, sans avoir consacré des années de votre vie à vous plaindre auprès des institutions et tribunaux français qui vous prennent pour une balle de ping-pong et sans vous ruiner avec des frais d’avocats qui ne peuvent jamais rien vous garantir.

Passer à l’action

Si bien que l’état français n’est pas au-dessus de tout et n’est pas inatteignable.

  1. Passer à l’action tranquillement, sans risquer de se faire crever un œil, comme cela est courant lors des manifestations contre l’état.

Pendant le confinement, j’ai élaboré une plainte à adresser à la CJR, que j’ai moi-même envoyée et qui est documentée dans le livre ‘Les Réprimés : COVID-19, un (autre) coup d’état ?’ , pour ne jamais oublier et que chacun puisse aussi en profiter pour se défendre adroitement, sans risquer sa vie, sans agresser personne, sans rien imposer aux autres.

  1. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » disait la fable.

La réponse attendue de la CJR m’est parvenue fin juillet. Je refuse de la diffuser, parce que la CJR s’est montrée au-delà de mes espérances !

Elle a commis une bourde phénoménale, en répondant collectivement, citant toutes les autres personnes et associations ayant elles aussi déposé plainte. Contrairement à la CJR, je ne divulgue donc pas l’identité des autres personnes, ni les informations d’ordre privé qui les concerne.

Par contre, je peux maintenant préparer une requête auprès de la CEDH, j’ai ce qu’il me faut pour sortir des griffes des institutions françaises, réprimantes et déprimantes.

Faîtes de tout ceci ce qu’il vous semblera bon d’en faire. Sachant que vous aussi pouvez envoyer l’état se faire mettre la tronche à l’envers dans un tribunal hors de ses frontières.

Le préjudice que nous subissons tous étant conséquent, il y a exigence de réparations, autrement dit, leur reprendre nos billes et notre blé à récupérer pour en faire bon usage et librement. Ce n’est que nous rendre justice, sans tomber dans les pièges de la violence, pour pouvoir enfin vivre librement dans des sociétés intelligentes, non répressives et en paix.

Plan de défense des réprimés

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Une justice qui écrase les avides de liberté…

Si vous avez bien compris le plan de défense, allez-y, vous avez le droit de vous défendre contre vos agresseurs, adroitement, sans risquer pour autant votre vie.

Je récapitule ce que vous pouvez faire vous aussi :

  1. Envoyer une plainte contre les ministres à la CJR. Pour vous assurer que la CJR se déclare incompétente, glissez quelques noms de complices des ministres, eux-mêmes non ministres. Pour vous assurer que la CJR déclare votre plainte irrecevable, ne mentionnez pas de préjudice personnel que vous auriez subi directement.
  2. Attendre la réponse de la CJR (au besoin les relancer pour l’avoir). Quasiment à coup sûr, votre plainte sera classée sans suite comme irrecevable et il sera écrit noir sur blanc que cet acte n’est susceptible d’aucun recours. C’est ce qu’il vous faut.
  3. Avant un terme de 6 mois suivant la date du courrier de la CJR, vous pourrez alors traîner l’état hors de ses frontières, devant la cour de justice des droits de l’homme pour espérer pour qu’il soit jugé et obtenir réparations du préjudice qu’il vous cause.

Si vous voulez, vous pouvez aussi m’encourager dans cette entreprise, en vous procurant le bouquin « Les Réprimés : COVID-19, un (autre) coup d’état ? » préfacé par l’historien Paul-Eric Blanrue, dos de couverture plus mèmes par le batelier Stéphane Geyres, et en parlez autour de vous.

Les idées peuvent être merveilleuses, les pensées rendre clairvoyants et raisonnables, ou pas. Mais dans tous les cas, il arrive un temps où les idées et les pensées doivent conduire à entreprendre, pas à négocier avec l’ennemi impitoyable, ni à fuir ses propres responsabilités dans l’histoire à laquelle chacun participe.

Chacun de nous est un transmetteur, un échangeur de bien. Le mal n’est pas nécessaire, il n’y a aucune raison de lui obéir.

 

Artid