Porter Greta ONU

La première partie de ce dossier portant sur les Nations unies fut l’occasion de se pencher sur les individus qui composent la structure de cet organisme. Nous avons vu que le personnel de l’institution est constitué de nombreux envoyés de régimes autoritaires ou totalitaires. Toute prétention de l’ONU à la défense des libertés ou des droits de l’homme doit dès lors être regardé avec suspicion, Greta ne faisant pas exception.

Mais un tel exercice ne répond pas aux questions de fond : quelles sont les idées et principes qui guident l’action de cette organisation ? Et surtout : en quoi ces principes sont-ils mortifères et dangereux pour la cause de la Liberté ?

Dans un Occident largement sécularisé, l’ONU s’appuie sur la (pseudo) science, universellement respectée et admise, pour faire avancer son agenda, en insistant sur quelques thématiques que nous allons exposer et détailler. Ses valeurs sont celles de l’enviromania, l’exacerbation de problèmes écologiques réels ou fabriqués de toute pièce et l’éco-terrorisme, l’art d’effrayer les individus en médiatisant ces problèmes. Les deux se complètent pour faire avancer un agenda liberticide et collectiviste.

Greta

Greta est un instrument inconscient de la Terreur.

Il est chaud mon climat !

Au cours des dernières décennies, les Nations unies ont joué un rôle majeur dans la promotion de la théorie du réchauffement climatique anthropique. Pour faire court, cette dernière affirme, à tort, que l’on observe un réchauffement de la température de la Terre depuis le début de la Révolution Industrielle, en raison du CO2 émis par les activités humaines. Il ne sera pas question ici de se lancer dans des considérations scientifiques longues, mais simplement de rappeler quelques faits vérifiables.

Loin de « faire l’unanimité » chez les chercheurs, contrairement à ce que prétend la doxa officielle, la validité de cette théorie est fortement contestée par nombre d’éminents scientifiques et prix Nobel, plusieurs milliers au total. Le prétendu « consensus » autour de cette question du réchauffement, souvent vanté dans les médias, se révèle être un mensonge : ceux en désaccord avec cette thèse sont tout simplement ignorés, à l’instar d’Ivar Giaever, prix Nobel de physique et de 35 autres lauréat signataires de la « Déclaration de Mainau. » Une démystification très claire des « 97% de savants qui admettent le réchauffement climatique » a été donnée en détail dans le Wall Street Journal du 26 mai 2014.

Par ailleurs, le GIEC, organisme de l’ONU dont le but (officiel) est d’analyser les données relatives au climat a plusieurs fois été pris en flagrant délit de manipulation des chiffres au cours de ces dernières années. Le professeur Indur Goklany, ancien membre de l’institution, l’a dénoncée comme un groupe partisan se livrant à des exagérations pour terroriser la population et poursuivre des objectifs politiques.

Bien loin d’être un polluant, le CO2 qu’exhalent les humains constitue la nourriture des végétaux et donc l’une des bases de la vie sur Terre. Comme l’ont montré des études de la NASA et des rapports de la FAO, les conséquences de l’augmentation de la concentration de ce gaz dans l’atmosphère au cours de ces dernières décennies ont été un verdissement de la planète ainsi qu’une augmentation sans précédent de la production de céréales.

Même le très officiel Le Monde a reconnu ce fait. Mais, nous aurons l’occasion de le voir, parce que le CO2 est émis lors de chaque activité humaine, y compris la respiration, il est l’ennemi parfait pour justifier un contrôle totalitaire sur la vie de chaque individu.

Niveau sans profondeur

D’autres préoccupations environnementales ont été mises en avant par les Nations unies, toujours de manière fallacieuse :

Vaste sujet, ce dernier point, aussi drôle que vaste puisqu’il a donné lieux à des situations cocasses que je pense sans précédent dans l’histoire. Voici plus de vingt ans que les scientifiques du climat et les activistes écologistes annoncent que les atolls et les îles à côtes basses (notamment dans le Pacifique) sont menacées de disparition par la montée du niveau des mers. Ils affirment même qu’on pourrait assister à la submersion d’archipels entiers.

Maldives

Plongée du gouvernement des Maldives.

En septembre 1988, des scientifiques cités par le journal Canberra Times ont placé la date la disparition des Îles Maldives à 2018. En 2009, le Premier Ministre de ce pays tint un conseil gouvernemental sous l’eau, en tenue de plongée pour alerter le monde sur la « catastrophe en cours. » Seulement, rien de tel ne s’est produit, ainsi que le montre une étude récente qui prouve, chiffres à l’appui, que 89% des îlots composant l’archipel ont vu leurs surfaces rester inchangées, voire s’accroître.

De même, les Tuvalu, que le « consensus » plaçait au rang des premières victimes potentielles d’une montée des océans ont vu leur surface rester identique comme le rapporte la très peu climatosceptique revue Nature.

Cela n’a pas empêché certains de prendre un peu d’avance. Ainsi, en 2012, le professeur Mohamed Dore, économiste environnemental à la Brock University au Canada, écrivait « Tuvalu a été abandonné par ses habitants, qui ont tous été déportés en Nouvelle-Zélande. »

Imaginez la surprise des habitants de l’archipel. Ils étaient en Nouvelle-Zélande et on ne leur avait rien dit.

Nous avons déjà vu dans un précédent article que la théorie du réchauffement est particulièrement douteuse et vise des objectifs politiques de socialisme global. Le terme de réchauffement a d’ailleurs été récemment délaissé au profit de « changement climatique, » qui permet d’inclure tous les phénomènes météorologiques susceptibles d’accréditer le discours onusien.

Ceux qui, comme moi, ne sont pas des mordus de science pourront consulter ces 80 graphiques qui expliquent très clairement que la théorie du réchauffement n’est pas démontrée par la science.

Sûre population

Depuis les années 1970, les Nations unies ont également faites leurs les théories catastrophistes concernant une supposée « surpopulation, » à l’origine d’un épuisement des ressources naturelles. La thématique de la surpopulation est née à la fin des années 1960 au sein de la communauté scientifique américaine, cette dernière s’inquiétant (ou prétendant s’inquiéter ?) de l’augmentation continue de la population mondiale.

Quelques citations de chercheurs de premiers rangs de l’époque sont ici nécessaires pour prendre conscience de l’ampleur du phénomène :

« Ce sera la fin de la civilisation dans 15 ou 30 ans à moins de prendre des mesures immédiates contre les problèmes qui se posent à l’humanité. » — George Wald, biologiste à Harvard.

« Dans dix ans, les habitants des villes devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution atmosphérique. » — Life Magazine, 30 janvier 1970.

« Le monde s’est brusquement refroidit depuis à peu près vingt ans. Si la tendance actuelle se confirme, la température moyenne du globe aura baissé de 4 degrés en 1990, et de 11 degrés en 2000. C’est à peu près deux fois ce qu’il faudrait pour nous retrouver dans une ère glaciaire. » — Kenneth E. F. Watt, professeur à l’Université de Californie, 19 avril 1970.

Oui, à l’époque la psychose collective tournait autour du « refroidissement. » Tout est bon pour faire peur.

La faim justifie l’onusien

Le chef de file de cette campagne d’écoterrorisme intellectuel (terroriser la population avec des prédictions apocalyptiques sur la biodiversité) fut le biologiste de l’Université de Stanford Paul Ehrlich avec son ouvrage La Bombe P, paru en 1968. Ehrlich, qui mérite le titre de « prophète de malheur de la démographie, » a fait tant de prédictions ratées et fantaisistes depuis 5 décennies qu’il est impossible de toutes les recenser ici. Son ouvrage de 1968 annonçait « dès septembre 1979 l’extinction de toute vie animale dans les océans et l’évacuation de zones côtières en raison de l’accumulation de quantités de poissons morts entraînant une puanteur horrible » et une famine mondiale censée tuer 100 à 200 millions de personnes par an au cours des années 70.

Paul Ehrlich

Paul Ehrlich, prophète de malheur.

La moitié de la population américaine devait mourir de faim avant 1990 tandis que des peuples comme les Chinois, les Indiens ou les Britanniques étaient censées disparaître avant l’an 2000.

Dans un article publié le 17 novembre 1967, le Salt Lake Tribune citait Ehrlich qui réitérait ses propos et annonçait une famine avant 1975 en affirmant : « Il est déjà trop tard pour que le monde puisse éviter une période durable de famine. »

Au cours des années 70, aucune famine, n’étant constatée, il ajustera sa boule de cristal et repoussera la fin du monde aux années 80, lesquelles étaient supposées voir la mort de 4 milliards d’hommes dont 65 millions d’Américains, du fait de l’insuffisance des ressources alimentaires.

Le mouvement néo-malthusien dont Ehrlich n’est que l’un des représentants les plus médiatisés a multiplié les annonces alarmantes dont aucune ne s’est jamais réalisée, ainsi que l’expliquait un article du New York Times en 2015.

Plus sérieux que de simples prédictions d’un charlatan : dans son livre Ecoscience, écrit avec John Holdren, futur conseiller de Barack Obama, Ehrlich militait en faveur de l’introduction de substances stérilisantes dans la nourriture et l’eau à travers le monde, ainsi que la création d’un « régime planétaire » servi par une force armée mondiale afin de contrôler les ressources et les populations. Il prenait également la défense du système d’avortement obligatoire et de stérilisations forcées de la Chine communiste. Nous aurons l’occasion de revenir sur cela par la suite.

Cela n’empêche pas l’ONU et son agence chargée de la santé, l’OMS, de le considérer aujourd’hui comme un scientifique fréquentable et de collaborer avec lui.

Maurice Strong

Maurice Strong, lueur d’espoir du génocide.

Maurice, tu pousses le bouchon

Ses idées malthusiennes ne sont clairement pas sans influence à l’ONU. Ainsi, Maurice Strong qui fut directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement prévoyait, dans son autobiographie de 2000, Where are we going, que d’ici 2031, les deux tiers de la population mondiale pourraient avoir été anéantis. Il décrivait cela froidement comme : « Une lueur d’espoir pour l’avenir de notre espèce et son potentiel de régénération. »

Cela a fait dire au président de la Campaign Life Coalition, Jim Hughes que « le but du mouvement environnementaliste est de dépeupler la Terre. »

Les Nations unies semblent donc prendre un malin plaisir à se cacher derrière le masque de la pseudo-science pour inquiéter les populations.

Les officiels de l’institution ne semblent jamais être à court de compte à rebours pour des catastrophes climatiques qui n’arrivent jamais. Malheureusement pour eux, la nature ne paraît pas décidée à coopérer : « On n’a constaté aucune tendance à l’aggravation des tornades, inondations ou sécheresses alors que le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère augmente, » explique Caleb Rossiter, ancien professeur de statistiques à l’American University, « même la température globale moyenne, dont la hausse est prétendument la cause d’une augmentation des catastrophes naturelles, a à peine bougé. »

Cela compte peu en réalité pour les fonctionnaires de l’ONU. Leur but n’est de sauver la biodiversité, mais d’instiller la peur dans les esprits et de créer des pseudo-crises.

« Le gouvernement aime les crises parce que la peur rend les gens plus disposés à renoncer à leurs libertés en échange d’une promesse de sécurité affirmée par l’Etat » expliquait récemment Ron Paul.

Remplacez les mots « gouvernement » et « Etat » par « ONU » et vous obtenez la cause du terrorisme écologiste actuel.  C’est en inspirant la peur, associée à un sentiment de culpabilité qui facilite l’acceptation du châtiment que l’on impose sa volonté.

Et la « rédemption » de l’humanité pollueuse passe par un plan radical de contrôle des individus à l’échelle mondiale : l’Agenda 21.  Ce sera notre suite…

 

Hugo Bellandi