Stratégie
« Cette tâche est celle de la révolution prolétarienne, elle consiste en la création de la République Soviétique mondiale » — Lénine, Discours au IIeme Congrès de l’Internationale Communiste, 19 juillet 1920.
« Les communistes américains ont travaillé de manière énergique et infatigable pour jeter les fondations des Nations Unies, dont nous étions convaincus qu’elles existeraient un jour. » — Earl Browder, Secrétaire général du Parti communiste des États-Unis d’Amérique, Victory and After, 1942.
« Je suis consterné par les innombrables preuves qui indiquent qu’il y a aujourd’hui parmi les employés américains à l’ONU, la plus grande concentration de communistes à laquelle ce comité ait jamais eu affaire. Ces gens occupent des postes importants. Ils reçoivent des salaires très élevés et presque tous ont, dans le passé, été employés par le gouvernement américain à des postes particulièrement sensibles. » — James O. Eastland, Sénateur américain, Activities of U.S. Citizens Employed by the UN Hearings, Senate Committee on the Judiciary, 1952. Cité par Gary Allen, The Social Crediter, 15 avril 1972, page 5.
Introduction
« L’Organisation internationale des Nations Unies a été fondée en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, dans le but de maintenir la paix et la sécurité internationales ; développer des relations amicales entre les nations et promouvoir le progrès social, instaurer de meilleures conditions de vie et accroître le respect des droits de l’homme. »
Il est dommage que la triste réalité de l’ONU offre un contraste si frappant avec la propagande que diffuse son site Internet.
Précisons d’emblée qu’il n’est aucunement question de nier que parmi les dizaines de milliers de fonctionnaires des Nations unies opérant sur la planète, il puisse y avoir des personnes de haute moralité, sincèrement convaincues du bien-fondé de leur action. Mais il faut bien constater que, pour une organisation qui prétend placer les droits de l’homme et le respect de la personne humaine au centre de ses préoccupations, les Nations unies ont aujourd’hui accumulé un historique effroyable de soutien à la dictature et à l’oppression. Cela s’est traduit de manière très concrète dans le comportement de ses employés et fonctionnaires de tous niveaux qui ont fait l’objet de manière régulière de scandales abjects : détournement de fonds, corruption, trafic sexuel, meurtre, viol de masse, torture, pornographie mettant en scène des enfants etc.
Un tel historique ne devrait surprendre personne. Car représentés parmi les 193 nations qui composent l’organisation, se trouvent des états criminels coupables de meurtres de masse. Cela comprend les pays qui sont encore ouvertement communistes, les dictatures à parti unique (Laos, Vietnam, Chine, Corée du Nord, Cuba) et les « anciens » pays communistes qui sont toujours dirigés dictatorialement par les « ex » camarades : Turkménistan, Biélorussie, Russie, Tadjikistan… (On laissera le doute quant à la France.)
ONU soit qui mal y pense
L’ONU fut fondée par les Soviétiques comme outil de guerre idéologique contre l’Ouest. Elle reste encore aujourd’hui largement contrôlée par des communistes qui ont infiltré sa structure bureaucratique jusqu’au postes les plus élevés.
Un des hommes en charge de l’élaboration de la Charte des Nations unies à San Francisco en 1945 était Alger Hiss, conseiller du Président Roosevelt qui fut plus tard accusé d’espionnage au profit des Soviétiques et emprisonné pour s’être parjuré devant la Chambre des Représentants des Etats-Unis. Il est aujourd’hui le plus célèbre agent communiste impliqué dans la création de l’ONU.
Mais il est très loin d’avoir été le seul : Virginius Frank Coe, Lawrence Duggan, Noel Field, Harold Glasser, Victor Perlo, Nathan G. Silvermaster, Harry Dexter White, Soloman Adler et bien d’autres. Tous avaient infiltré les plus hauts degrés du gouvernement américain.
Selon l’ex-communiste Joseph Z. Kornfeder, Hiss et ses collègues « n’ont jamais voulu que l’ONU soit une organisation de maintien de la paix. » Ce qu’ils avaient plutôt en tête, c’était « un cheval de Troie colossal. »
Kornfeder a résumé ce projet de la manière suivante : « Sa configuration interne (celle de l’ONU), conçue par les communistes, est un modèle de conquête sociologique ; un modèle visant à servir le but de la pénétration marxiste de l’Occident. C’est ingénieux et trompeur. »
Quelques têtes
Les éléments démontrant les visées totalitaires de l’ONU sont innombrables et, de fait, trop nombreux pour détaillés en une seule fois. Nous nous intéresserons donc dans cette première partie à certains individus qui composent « l’élite » du personnel des Nations unies et nous détaillerons quel est leurs parcours, avant d’étudier plus en profondeur l’idéologie véhiculée par cette institution, dans un prochain article. Enfin, nous conclurons par un exposé des conséquences pratiques et très concrètes des décisions onusiennes sur la vie des populations du globe.
- Secrétaire général de Union internationale des télécommunications des Nations Unies (ITU) : Houlin Zhao.
Les Nations unies n’ont pas été gênées outre mesure lorsqu’il s’est agi de nommer à la tête d’une agence qui cherche à devenir l’autorité dirigeante de l’Internet mondial un envoyé d’un des régimes les plus répressif du monde.
La Chine communiste se rend en permanence coupable de censure et d’espionnage sur ses propres citoyens, notamment via sa « police d’Internet » qui pratique le blocage de pas moins de 18.000 sites selon une étude de l’université Harvard et par le projet de « Grand Firewall » qui y rend illusoire toute liberté d’expression.
Des pratiques telles que le blocage d’adresses IP ainsi que le filtrage d’URL y sont considérées comme monnaie courante et le pays est considéré comme la plus grande prison du monde pour journalistes et cyber-dissidents. Les responsables des Nations unies et la presse ont donc été remarquablement complaisants vis-à-vis des commentaires de Houlin concernant la censure draconienne en Chine («Il n’y a pas de définition universelle de ce qu’est la censure.» [1]) et les sanctions sévères qui y punissent les contrevenants.
- Directeur Général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO) : Li Yong.
Cette agence spécialisée de l’ONU est chargée de la « promotion d’un développement industriel inclusif et durable. » Cet objectif, qui doit être atteint par le biais de « l’Agenda 21 » se traduit surtout, nous aurons l’occasion de le voir, par une gestion collectiviste et autoritaire de l’activité économique sous prétexte de lutte contre la pollution.
Li, un politicien de carrière du Parti communiste chinois apparaît donc comme la personne rêvée pour mettre en application une planification industrielle et économique centralisée de type socialiste à coup de taxes, normes et régulations.
Auparavant vice-ministre des Finances chinois puis représentant de la Chine à divers postes au sein de la Banque Mondiale, il a été nommé à la tête de l’UNIDO en 2013. Cette dernière a un historique bien établi de soutien apporté à nombre de dictatures brutales et corrompues, parmi elles plusieurs régimes communistes coupables de meurtres de masse comme Cuba [2] ou la Corée du Nord [3].
- Sous-secrétaire général de l’ONU pour l’état de droit et les institutions chargées de la sécurité : Alexander Zouev.
Alexander Zouev a étudié à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou, une université qui avait pour but de former les meilleurs éléments du Parti communiste d’URSS et était gérée et financée par le Ministère des Affaires Etrangères et le KGB.
Il a servi comme diplomate soviétique de 1987 à 1990 avant de rejoindre l’ONU pour travailler à l’UNICEF (Fond des Nations Unies pour l’enfance), une agence qui a défrayé la chronique au cours des dernières décennies pour avoir hébergé un studio de films pédopornographiques dans le sous-sol de ses locaux de Belgique [4], abandonné les enfants qu’elle était censée aider [5] et pour abriter un nombre incroyable de pédophiles s’étant rendu coupables d’innombrables viols [6] [7] [8].
Pour en revenir à Zouev, il est certain que sa formation soviétique lui aura permis de comprendre le concept « d’état de droit » tel qu’il est supposé être défendu par les Nations unies.
- Secrétaire Général de l’Organisation de l’aviation civile internationale (ICAO) : Fang Liu.
L’ICAO est l’organe onusien qui se bat pour imposer des taxes à l’échelle mondiale sur le transport aérien (et donc in fine contrôler les déplacements) et rendre obligatoires les compensations d’émissions de carbone dans un souci de redistribution et de taxation typiquement socialiste.
Depuis plusieurs années, son cheval de bataille est l’utilisation de plus de biocarburants (dont plusieurs études ont montré qu’ils sont coûteux, polluants [9] et font exploser le prix des produits agricoles ce qui a causé d’innombrables « émeutes de la faim » dans plusieurs pays africains [10]) au moyen de son « Régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale. »
Fang a été nommée à la tête de l’ICAO en 2015 après avoir servi plusieurs années comme directrice de l’administration et des services de l’agence.
Durant la pandémie de coronavirus, Fang et l’ICAO se sont fait remarquer en nommant Taiwan une « province de la Chine » dans leur document « Economic impact estimates due to COVID-19 travel bans » [11] ainsi qu’en excluant Taiwan du processus de coopération internationale visant à lutter contre la pandémie.
L’ICAO a également bloqué sur Twitter les utilisateurs qui critiquaient ces décisions [12]. À la chinoise.
Petit détail comique, en tant que directrice administrative de l’ICAO, Liu était supposée faire preuve des « normes les plus élevées de déontologie et de conduite » selon le site Internet de l’organisme. Interdit de rire.
- Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme : Michelle Bachelet.
L’ancien Président chilien Michelle Bachelet fut une fervente supportrice de plusieurs dictateurs sud-américains particulièrement brutaux à l’instar de Fidel Castro.
Elle a collaboré fréquemment avec eux dans le cadre du Forum de São Paulo, un congrès régional de partis ouvertement marxistes et communistes en Amérique latine, fondé en 1990 à l’initiative entre autres de Castro et des Sandinistes nicaraguayens.
Le Forum inclut, à titre d’exemple, les Partis Communistes d’Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Cuba ainsi que le Mouvement vers le Socialisme bolivien.
En 1975, après la prise du pouvoir d’Augusto Pinochet au Chili, Michelle Bachelet choisit de fuir le pays et de se réfugier en Allemagne de l’Est, à cette époque une des dictatures les plus brutales du bloc Soviétique. Elle s’y aligna sur le gouvernement communiste d’Erich Honecker qui lui fit bénéficier d’un logement.
Népotisme et corruption ont entaché ses mandats de présidente du Chili et elle fut par la suite critiquée pour avoir tenté d’utiliser sa position au sein de l’ONU pour discréditer ses adversaires politiques chiliens. Elle était ainsi, jusqu’à une date récente, très active vis-à-vis des « violations des droits de l’homme » au Chili mais remarquablement silencieuse concernant les agissements du régime vénézuélien de Nicolas Maduro [13].
Son pedigree fait sans aucun doute d’elle la personne parfaite pour défendre des « droits de l’homme » que l’ONU passe son temps à bafouer.
- Directeur Général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) : Qu Dongyu.
Nommer à la tête de l’agence chargée de l’alimentation un envoyé du régime ayant fait mourir de faim des dizaines de millions de ses citoyens à coup d’expériences agricoles hasardeuses ? Pas un problème pour l’ONU.
Ainsi, en 2019, la Chine est parvenue à prendre le contrôle du poste le plus important de la puissante FAO, marquant par là même la première fois qu’une personne issue d’un pays communiste accédait à cette position.
Cependant, le prédécesseur de Qu, le brésilien José Graziano da Silva semblait déjà très proche de nombre de gouvernements d’extrême-gauche sud-américains. Il s’est ainsi fait remarquer en 2013 et 2015 pour les éloges qu’il a adressé au dictateur communiste Maduro, le félicitant d’avoir « réduit le problème de la faim » dans son pays [14] alors même qu’une famine terrible y sévissait, qui a depuis poussé 10% des Vénézuéliens à l’exil et a fait perdre en moyenne 8 kilos à ceux qui y sont restés.
Fin 2016, il a également été sous le feu des critiques pour avoir essayé d’embaucher l’ex-Première dame péruvienne Nadine Heredia, alors accusée de corruption (un poste à l’ONU aurait garanti à cette dernière l’immunité judiciaire.) [15].
Quand le mandat de Da Silva s’est achevé, la Chine voulait voir un de ses agents accéder au poste de directeur de cette agence, au point d’user de corruption pour y parvenir [16]. Cela a fonctionné, car la RPC dispose de fonds presque illimités et que nombre de fonctionnaires de l’ONU sont, force est de le constater, à vendre.
- Directeur Général de l’Organisation mondiale de la santé : Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Tedros Adhanom, qui ne détient pas de diplôme en médecine, a accédé au poste de directeur de l’OMS en 2017, succédant à Margaret Chan, ressortissante chinoise.
Cette dernière s’était fait remarquer par sa gestion alarmiste de la crise du virus H1N1 en 2009 [17] ainsi que par les compliments qu’elle a adressé au régime criminel gouvernant la Corée du Nord concernant son système de santé, selon elle un modèle pour les pays en voie de développement [18].
Tedros s’est donc retrouvé à la tête de cette agence notoirement corrompue qui dépense deux fois plus en frais de voyage et hôtels de luxe que pour lutter contre des maladies mortelles comme le sida [19].
Son ascension résulte en grande partie du soutien fervent de la Chine. Il semble important de noter que lui-même est un marxiste membre de l’organisation révolutionnaire éthiopienne « Front de libération du peuple du Tigray » (TPLF), classée comme groupe terroriste par la « Global Terrorism Database » du fait des attaques, meurtres et enlèvements dont elle s’est rendue coupable depuis plusieurs décennies.
Une fois en poste, Tedros a annoncé choisir Robert Mugabe, le dictateur sanguinaire responsable de la destruction du Zimbabwe comme « ambassadeur de bonne volonté de l’OMS dans la lutte contre les maladies non-transmissibles » [20]. Ce choix a été justifié par le souci de promouvoir le Zimbabwe et son système de santé qui offre soi-disant une « couverture sanitaire universelle et garantit à tous l’accès à une médecine de qualité. »
Cela pourrait prêter à rire quand on sait que Mugabe lui-même préférait partir à Singapour pour se faire soigner. Actuellement, Tedros fait surtout l’actualité pour avoir réagi avec lenteur face à l’épidémie de coronavirus [21]. Son empressement à reprendre les éléments de langage de la Chine communiste et à accepter les chiffres et informations que lui transmet le régime sans les questionner ainsi que son attitude particulièrement douteuse vis-à-vis de Taiwan, qui avait averti l’OMS du danger que représentait le coronavirus dès décembre 2019 ont également été notés.
endroit de l’homme de gauche
Il est important de garder à l’esprit que la liste des individus ci-dessus effleure à peine la surface de la réalité des Nations unie. Cette institution emploie aujourd’hui quelque 41.000 individus dont plusieurs centaines de vice-présidents, assistants et autres fonctionnaires de haut niveau.
Les passer tous en revue serait particulièrement long et nécessiterait un livre. Ont figuré parmi les secrétaires généraux de l’ONU un ex-nazi qui brilla par sa totale inaction durant le génocide par Pol Pot au Cambodge (Kurt Waldheim) et un admirateur de la Chine et de l’URSS qui envoya les troupes onusiennes écraser la province de Katanga au Zaire lorsque celle-ci tenta en 1961 d’obtenir son indépendance du gouvernement communiste (Dag Hammarskjold).
Il suffit de donc remarquer que nombre d’entre eux sont les représentants de régimes autoritaires et brutaux qui sont donc les derniers défenseurs possibles de la liberté et des « droits de l’homme. »
Hugo Bellandi