L’illusion, encore et toujours l’illusion

C’est passé comme une lettre à la poste, mais l’instruction dès l’âge de 3 ans deviendra obligatoire à partir de la rentrée 2019, puisque cette « égalité des chance » si chère à nos zombies de l’état l’a motivée. La petite enfance est devenue une cible prioritaire de la « politique publique ». Dans notre société, que l’on veut moderne, les experts ont ainsi repéré que « 80% des décrocheurs du système scolaire, c’est-à-dire ceux qui le quitteront à 16 ans sans savoir bien lire, écrire, compter, sont déjà en difficulté au CP. »

Mais qu’a fait l’éducation nationale, qui dispose d’un « pognon de dingue », entre le CP et les 16 ans pour apprendre à ces enfants ? Elle va maintenant prendre en charge la période entre 3 ans et le CP puisqu’elle n’a pas à souffrir de son échec « éducatif » après le CP. Responsable mais pas coupable, comme dirait l’autre. Elle n’a pas cherché à analyser ce que les décrocheurs avaient ou n’avaient pas fait dès l’âge de 3 ans.

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L’école maternelle en chiffres.

Non, cela est du domaine de l’arbitraire des statistiques : il vaut mieux prendre des mesures médiatiques qui dans les faits ne provoquent pas de bouleversements. En toute connaissance des chiffres, chacun constatera que le politicien enfonce une porte ouverte.

Une fois de plus, M. « Je sais mieux que M. Toutlemonde », prend une décision qui est largement appliquée. À la vue des chiffres fournis par l’état lui-même, la scolarité de leurs enfants dès 3 ans est déjà quelque chose de bien établi chez les français.

Le multiculturalisme forcé, source de violence

On peut s’interroger sur l’hypocrisie de cette mesure : ne cache-t-elle pas que les enfants de moins de 6 ans non scolarisés, sont largement issus des minorités où, chez les adultes, il existe déjà des difficultés à savoir lire écrire et compter ? Ne cache-t-elle pas que c’est un problème d’intégration culturelle de minorités où la femme reste inférieure à l’homme ?

Il serait temps de comprendre que les politiques publiques d’immigration de toute nature sont en échec tant qu’elle ne repose pas sur le Droit Naturel, à savoir le respect de la liberté et de la propriété, principes qui devraient être largement diffusés et connus au sein de la population, puisque ce sont les valeurs sur lesquelles la société est censée reposer.

La liberté et la propriété ne seront pas respectées si l’individu imagine que la liberté se résume à faire ce que l’on veut ou que l’anarchie, c’est le régime de la loi du plus fort existant en Somalie. Il est plus facile de dénigrer que de construire des relations durables entre les individus. C’est pour cela que le chemin vers l’épanouissement individuel est bien plus difficile que l’asservissement à toute forme d’idéologie.

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Jeunesse hitlérienne.

Si « éducation nationale » il doit y avoir, c’est uniquement sur une explication des principes fondamentaux à tout âge des valeurs que porte le Droit Naturel. Dans le cas contraire, nous nous trouvons face à un endoctrinement, et l’étatisme en est un qui n’a rien à envier aux autres formes de collectivisme.

Ne serait-il pas temps de comprendre que la socialisation forcée des individus qui n’ont pas la volonté culturelle de s’intégrer et de renoncer par principe à leur esclavagisme, entraînera encore plus de difficultés et de violence ? N’est-il pas déjà compliqué pour des individus de même culture d’éviter de développer des conflits idéologiques ? Les sociétés multiculturelles ont de tout temps été le théâtre de déchaînement de violence plus forte que dans les sociétés monoculturelles.

Il ne faut pas être non plus un grand psychologue pour savoir que l’agressivité chez les petits enfants (0-3 ans) fait partie du développement normal de l’être humain, se matérialisant dans des conflits de possession (à rapprocher du droit de propriété des adultes), même après 3 ans. Le rôle des parents est fondamental pour le contrôle des actions et des émotions des enfants de cet âge. Alors que peuvent faire les moins de 86.000 professeurs des écoles et 52.000 Atsem affectés en « école maternelle » face à près de 3 millions d’enfants (soit respectivement un pour 33 enfants et un pour 60) ?

La maternelle est et restera une « garderie supérieure » qui ne disposera jamais des moyens lui permettant de répondre aux objectifs secrets qui sont fixés. C’est l’échec assuré. Comme d’hab, d’autres zombies de l’état prendront le relais !

Liberté vs endoctrinement

Est-il si difficile de demander aux parents migrants candidats à s’établir dans un pays, et par voie de conséquence, à leurs enfants, de suivre au moins une année d’intégration culturelle ponctuée par un examen individuel et familial leur permettant de vérifier s’ils sont en mesure de vivre au sein de cette nouvelle culture qui les a attiré ? Et ce qui les a attiré, est-ce bien au rendez-vous de leurs espérances ? S’ils sont venus ici, n’est-ce pas pour trouver autre chose que ce qu’ils avaient dans le lieu dont ils se sont extraits ?

Pour un migrant, tout comme pour un citoyen, la vie en société devrait être fondée sur un contrat social signé en bonne et due forme de manière libre et volontaire. Alors aujourd’hui, une alternative se pose, même si les zombies de l’état font semblant de l’ignorer : ce territoire dénommé « France » (nous pouvons étendre aux autres pays européens) doit-il continuer à être le déversoir idéologique de la misère multiculturelle du monde sans aucune contrainte pour le migrant ? Ou doit-il être le territoire où tout citoyen, quelque soit son origine, reconnaisse la réciprocité qui se dégage des valeurs de liberté et de propriété des citoyens déjà présents ?

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L’en pire contre-attaque… avec des zombies faits par des zombies ?

Ce n’est pas en obligeant la scolarité à 3 ans au sein d’une éducation nationale mortifère qui se crispe dans une égalité matérialiste que la violence régressera. L’échec patent de l’éducation nationale est la conséquence du système étatique : le Léviathan a engendré en son sein un autre monstre, qui lui-même engendre des monstruosités que les deux premiers ne veulent pas reconnaître en poursuivant leurs œuvres de déstructuration sociale.

Les zombies de l’état ne veulent pas voir qu’ils ne font que renforcer la déresponsabilisation individuelle, source du délitement social et éthique et du renforcement de la violence des enfants devenus adolescents. Plus il y a de frustrations qui s’expriment et plus le monstre veut intervenir dans la vie des individus dans une inhumaine spirale infernale. Fantasmant sur l’égalité des chances, l’éducation nationale multiplie les inégalités en développant systématiquement des règles de 80/20. Il est possible que des intentions louables existent mais cela manque de sérieux et d’analyse fondée sur le retour d’expérience : les zombies de l’état n’utilisent qu’un moule bon à produire des stormtroopers reconnaissant à l’état.

Il existe en France, de très nombreux cas d’enfants qui n’ont pas été obligé d’aller à 3 ans en maternelle, et qui, pour leur très, très, très grande majorité, n’ont pas décroché à 16 ans. Leur obligation de scolariser dès 3 ans ne règle pas le cas des 20% qui décrochent déjà tout en n’ayant pas été en difficulté en CP. Les terroristes de ces dernières années, qui sont vraisemblablement visés par cette obligation, ont été une infime minorité. Il est vraisemblable que leur destin ne s’est pas uniquement joué avant leur 6 ans au sein de l’éducation nationale, mais sûrement bien avant leur naissance.

Et que feront nos zombies de l’état lorsque leur mesure révélera leurs erreurs ? Ils trouveront une autre solution, au nom de « l’égalité des chances » ou d’une nouvelle règle de 80/20. L’éducation nationale ira-t-elle alors jusqu’à confisquer aux parents les enfants dès leur naissance et à les mettre dans des couveuses géantes ?

Avec les zombies de l’état, la GPA est déjà une réponse qui a de beaux jours devant elle…

 

Bellegarrigue