Ali Baba et les 40 voleurs
Les politiciens ont toujours des idées brillantes … avec l’argent des autres. La dernière en date est la sortie du « Ministre de l’Action et des Comptes publics » qui annonce :
« Le gouvernement va donner un treizième mois aux français. »
À se demander s’il prend les français pour des idiots… pour rester poli. Il mériterait que chaque français dépose une plainte au minimum pour fake news. Car qui peut croire que cette information puisse être vraie ? C’est même une plainte pour escroquerie qu’il faudrait déposer. Où va-t-il prendre l’argent ailleurs que dans la poche des français ? Quand sera-t-il intégré par ces zombies de l’état qui distribue généreusement de l’argent provient en réalité d’une spoliation issue d’une manipulation mercantiliste dont ils sont les bénéficiaires prioritaires : « Je te prends subtilement beaucoup d’une main et je te redonne malicieusement un peu de l’autre. »
À ce petit jeu de la démocrassie, Ali Président du Bisounoursland et les 40 voleurs de l’état mafieux se constituent un butin fiscal qu’il n’est pas permis de critiquer, car il parait que c’est pour la bonne cause. Mais existe-t-il réellement un consentement libre à l’impôt ? Non, les français sont prisonniers et dans l’obligation de payer. Avez-vous déjà vu un contribuable se pointer dans une perception en expliquant qu’il souhaitait faire durant toute sa vie un chèque plus important que le montant calculé de ses impôts afin d’aider son prochain ? Non, au contraire, le sport national, encouragé par le cynisme politique, c’est d’éviter d’en payer.
Treizième mois ? Mais pour qui ?
Les chômeurs ? Ils n’ont déjà pas de premier ou de douzième mois !
Les salariés du privé ? Mais leurs douze mois sont payés par leur employeur pour le travail qu’ils réalisent. Comment voir apparaître un treizième mois issu du gouvernement ? Toutes les cotisations sociales, y compris les patronales, font déjà partie intégrante du salaire. Une baisse de celles-ci ne fait pas un treizième mois. Une suppression de celles-ci avec reversement intégral au salarié serait intéressante, si et seulement si les organismes de sécurité sociale étaient mis en concurrence. Et là il est possible que les gains soit même supérieurs à l’équivalent d’un treizième mois supplémentaire.
Mais il ne faut pas rêver, cela équivaudrait à ce que les zombies de l’état acceptent de se suicider et d’entrer dans le principe vertueux du « laissez-faire ». S’ils possédaient ce haut niveau de culture, cela se saurait. Ils restent de bons et loyaux serviteurs à l’état. Revenons donc les pieds sur la terre d’aujourd’hui. Si une entreprise n’a pas plus de commandes, les salariés n’auront pas de possibilité de voir augmenter leurs salaires sur une année. Et ce n’est surement pas le guignol du gouvernement qui accroîtra l’activité économique avec son hypothétique treizième mois.
Les fonctionnaires ? Ben voyons ! Vu l’état des comptes publics avec des déficits qui sont loin d’être résorbés, avec une dette abyssale comparée au budget de l’état, avec un patrimoine d’état qui ne cesse de se dégrader et une incapacité à le maintenir, ce serait une déclaration de guerre envers la société française qui confirmerait de toute manière que le public est bien opposé au privé. Car outre le fait que les impôts des fonctionnaires (et des politiciens) sont une farce de bien mauvais goût (voir un article précédent), ce serait une nouvelle atteinte au droit de propriété de chaque citoyen exerçant dans le privé. Ce dernier n’est pas là pour nourrir un parasitisme qui dévoile chaque jour un peu plus ses méfaits.
Pas de paix sans garantie du droit de propriété
Peut-être que le ministre envisage de faire tourner la planche à billets. Bon, outre qu’aujourd’hui, avec l’euro, cela ne se décide pas vraiment à l’Elysée, doit-on une nouvelle fois convaincre qu’une telle initiative produit de l’inflation et que de l’inflation conduit toujours à un appauvrissement de la société dans son ensemble. Avec les « quantitative easing » (augmentation de la masse monétaire par avec banque centrale) suite à la crise de 2008 qui ont fait naître un tsunami monétaire latent, une menace d’inflation sérieuse existe au moindre éternuement économique. En période d’inflation, les salaires n’augmentent jamais avant les prix. L’instabilité monétaire d’une inflation provoque une rareté des produits qui entraîne une augmentation de leurs prix. Ce sont en général les plus aisés qui peuvent continuer à s’offrir ces produits qui sont de moins en moins abondants.
Mais n’attendez rien comme production de l’état. Ses services, qui ne sont pas fondés sur le marché, ne pourront qu’augmenter afin de payer la masse de parasites économiques qui vivent de la spoliation fiscale (fonctionnaires et assimilés, professions protégées, récipiendaires des aides comme les journalistes ou les chômeurs…). Plus l’état et ses satellites accaparent de richesse produite à travers la législation et la fiscalité, et plus il devient difficile de développer de l’activité économique, les grandes entreprises arrivant à surnager plus facilement à ce petit jeu que les petites.
Moins d’activité économiques, c’est moins d’entreprises privées, c’est moins de salariés. Ce sera donc plus d’individus qui viendront grossir le rang des demandeurs d’aides. Une bonne partie de ces parasites économiques rejettent ou dénigrent le marché, mais ils oublient qu’il ne peut y avoir que le marché qui peut les nourrir. Et le marché, ce n’est pas un gros mot, ce n’est pas un monstre froid qui mangerait tout sur son passage pour donner à des ultra-riches. Non le marché, c’est vous, c’est moi, c’est nous tous, libres de nos choix dans tous les domaines à réaliser des échanges pacifiques.
Basse propagande
Personne n’est obligé de quoi que ce soit sur le marché. Mais pour que le marché s’exprime dans la paix, il existe une condition exclusive : c’est que le droit de propriété soit garanti au sein de tous les contrats, y inclus avec les institutions. Or avec l’état français, quand un ministre se permet de dire que « Le gouvernement va donner un treizième mois aux français », alors vous pouvez avoir la certitude que le droit de propriété est forcément bafoué.
Par une telle déclaration, il faut comprendre que la guerre électorale continue et que vos biens sont menacés constamment par le gouvernement. Rappelons à cette fin l’extrait du préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
« […] considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements […] »…
À vous de conclure…
Bellegarrigue