Emmanuel Zigomar
Je lis et vois passer non-stop tout un tas de publications qui dénoncent (certes, à juste titre le plus souvent) les saloperies de Macron et de sa bande d’enfoirés mondains, tout comme nous avons vu passer, somme toute, à peu-près les mêmes publications envers la bande de pédés rouges du fromage hollandais juste avant, ou des sept nains sous la houlette du nain de jardin à talonnettes encore avant…
Et, voyez, je comprends ces publications qui établissent des constats somme toute flagrants, évidents, triviaux, des enfonçages de porte ouverte.
Mais il y a un truc qui m’échappe. Faire des constats, c’est bien et c’est évidemment une étape plus que nécessaire, préambule incontournable à la question : que faire ?
Et c’est là qu’il y a, chez la plupart de nos congénères, une sorte de grand vide intersidéral mal comblé par une schizophrénie dans le raisonnement ; un peu comme si, en dépit d’un constat indiscutable, ils en redemandaient toujours plus.
Car, critiquer l’enfoiré aux talonnettes, la fausse nouille ou encore le gérontophile, c’est bien ; mais se demander si la solution est entre les mains de Wauch’ier, de Marinette ou bien encore de Méchante Kouille, je vous avoue ne pas bien suivre… Et c’est là que je décroche irrésistiblement, voyez-vous ? Y’en a qui doivent croire que Superman et Marvel existent, c’est pas possible autrement !
Par conséquent, il s’agit, du moins pour celles et ceux qui en ont encore un peu dans le citron, ou qui prétendent en avoir, de réfléchir deux minutes. Comment voulez-vous que ça aille mieux avec un(e) autre zigomar ? Comment voulez-vous qu’on progresse si personne n’est prêt à quelques concessions sur ses (misérables) privilèges ?
Privilèges masqués derrière le paravent bien pratique des « acquis sociaux » (« Y’en a qui sont morts pour ça », blablabla…) financés au détriment des autres. Privilèges distribués parcimonieusement par le détenteur du monopole de la force et de la violence, à savoir… l’État.
Les tas s’émoient
Mais, quoiqu’en disent les fonctionnaires, cheminots et autres intermittents du « spectacle » (de rue), la force reste la force et la violence est bien là, réelle.
Dès lors, allez, dites-le moi sans sourcilier : Si vous payez des impôts (ou plutôt, vous n’avez pas le choix…) :
- C’est pour payer les frasques de la CGT ?
- La dégradation patente de la SNCF ?
- Un service public de merde ?
- Des intermittents du spectacle qui ne font rire personne ?
- Une police inefficace sauf dans la récolte de contraventions ?
- Une justice qui fait dire par 99 % des parents qu’en cas d’agression envers leurs enfants, ils sont prêts à rendre justice eux-mêmes ?
- D’autres fioritures encore ?
Et l’ennemi, dans tout ça, bien sûr et de façon évidente, c’est l’État et le gouvernement.
Mais ce sont surtout toutes celles et ceux qui l’alimentent. Et donc ce sont les électeurs.
Ce sont bien évidemment aussi les apprentis-politocards des divers partis qui se prétendent libéraux tout en continuant à confier à l’Etat le monopole de la force et de la violence !
Ne nous trompons pas d’ennemi, il est trop réel.
Bonne journée.
LibRamone