Vous avez dit « dictature » ?
C’est un test amusant : dites autour de vous que la France est une dictature et vous constaterez (certes, de moins en moins souvent) les réactions tantôt amusées de celles et ceux qui vous prennent pour un idiot, tantôt outrées des éternels défenseurs de « je ne mange pas de ce pain-là, moi Môssieur« , tantôt agressives des indécrottables voteux qui y croient encore.
Pourtant, un petit tour d’horizon s’impose, de façon certainement totalitaire de ma part, une sorte d’état des lieux somme toute.
Mais en préliminaire, il convient évidemment de définir ce que veut dire « dictature » : c’est bien sûr l’opposé du libre choix.
Non choix, Madame, non choix Monsieur…
Les drogues. Si alcool, tabac et cachetons sont disponibles sur le marché, ils n’échappent pas à une législation touffue qui fait qu’en pratique, si nous voulons en consommer, nous sommes obligés de passer par l’industrie pharmaceut-Hic, Pernod-Ricard ou Philip Morris. Interdit de fabriquer sa propre bibine, de faire pousser du tabac ou de fabriquer ses propres pilules. Ne parlons même pas des drogues carrément interdites sous des motifs abscons.
La santé. Et d’une, essayez donc de souscrire volontairement à une assurance-maladie auprès d’un assureur lambda de votre choix et donc de ne plus payer les cotisations arbitraires à la Sécu : procès, prison ferme. Passons sous silence « l’exercice illégal de la médecine » inscrit dans le code de loi qui nous oblige à passer par la case « médecin inscrit au syndicat obligatoire », puis « pharmacien inscrit au syndicat obligatoire » pour être soignés. Et tout ça avec un « vous n’avez pas la carte vitale ? » tellement incongru dans notre belle démocratie pétrie de droits du mouton et de liberté de se faire tondre…
La justice. Là aussi dirigée de main de Maître par des illuminés (oui, mais inscrits au syndicat…) qui surfent sur des codes réputés législatifs kafkaïens dans lesquels on trouve tout et aussi son contraire, la « justice » dans notre beau pays doit passer par ces tarés, c’est pas compliqué, vous n’avez pas le choix. Et évidemment, en général, vous vous faites mettre. Au point que 99% des parents déclarent ouvertement que si l’on touche à leurs rejetons, ils sont prêts à faire trente ans de gnouf, mais au moins… justice sera faite.
Quand du travail obligatoire ?
Le code de la route. Devenu d’une complexité hallucinante, au point que les candidats sont obligés d’apprendre par cœur tous les QCM engrangés dans les annales vendues par les établissements d’auto-école pour le réussir. En dehors de ça, sur la route, le bon sens à simplement disparu au profit de la lecture toujours plus touffue de panneaux de signalisation avec un œil sur le smartphone et une oreille sur les bips signalant les dépassements de vitesse. Evidemment, le conducteur regarde de moins en moins la route et n’adapte plus sa vitesse aux circonstances, mais bel et bien aux panneaux… payés par nos impôts.
Le code du travail. Censé protéger l’employé, obligatoire, il est devenu tellement complexe que l’embauche se raréfie et donc que le chômage explose. Sans compter qu’à ce tarif-là, celles et ceux qui travaillent sont tondus à outrance soi-disant pour aider ceux qui ne travaillent pas… Eh oui, le SMIC qui augmente est un frein à l’embauche. Et oui, le code du travail est un frein à la création d’entreprises et donc d’emplois. Mais, vous comprenez, c’est obligatoire.
L’information. Juste une réflexion, comme ça, en passant… Citez-moi donc une chaîne de télé pro-Trump, ou pro-FN, ou ouvertement anti-politique immigrationniste… une seule. Ou bien un journal, un magazine. Une chaîne qui défendrait l’idée que le réchauffement climatique n’existe pas… Etc. Mais ces chaînes et ces journaux sont financés par vos impôts, par votre pognon… (et essayez donc de contester ces impôts, qu’on rigole…)
Bon, je continue ? Ou bien vous avez saisi ? Ainsi, nous ne vivons pas en dictature ? Vous êtes sérieux ? Et vous continuez à voter ?
Décidément, y’a pas, je hais les voteux qui sont les responsables de ce désastre organisé par les voleurs et de cette dictature à tous les niveaux. Dont Acte.
LibRamone