Liberté menaçante ?

« Mais on dit que la liberté sans frein est menaçante. Qui donc menace-t-elle ? Qui donc doit craindre le coursier indompté, si ce n’est celui qui le dompte ? Qui donc a peur devant l’avalanche, si ce n’est celui qui veut l’arrêter ? Qui donc tremble devant la liberté, si ce n’est la tyrannie ? La liberté menaçante ? c’est le contraire qu’il faudrait dire. Ce qui effraye en elle c’est le bruit de ses fers. Dès qu’elle les a rompus, elle n’est plus tumultueuse ; elle est calme et sage. »Anselme Bellegarrigue

Si j’ai une grande estime de la Liberté, à la fois héritée de certains de mes prédécesseurs, tel qu’Anselme Bellegarigue que je cite ici par exemple, pour attirer votre attention, ça ne compte pas. En tyrannie, ça ne compte pas, car des Hommes ont constitué des états qui ont tout réglé pour nous tous, tout planifié pour que ça ne compte pas.

Liberté

Psychanalyse de la Liberté en mal de normalité…

En Tyrannie

En tyrannie, ce qui compte, c’est de nous faire peur, pour que nous n’ayons plus qu’à obéir délibérément, sans penser à autre chose. Tous les projecteurs sont braqués sur les folklores de la peur. Votre attention uniquement immobilisée sur le spectacle mis en scène à jouer une mascarade du Meilleur des mondes. Vous aurez peur de tout, sauf de perdre la Liberté.

Toujours en tyrannie, il n’y aurait pas à soupeser du bien ou du mal à exercer des contraintes sur les autres, sauf à basculer dans l’eugénisme d’un tyran. Cependant que le tyran n’est pas responsable de ses actes, puisqu’il est libre. Puisqu’il est libre, il n’est pas un tyran. Il obéit simplement à sa liberté instinctive, dominé par les émotions qu’elle lui procure et un sentiment de sécurité absolu engendré par la caractéristique de popularité d’un état.

Tous les hommes sont des tyrans en Tyrannie, s’ils n’ont pas de compte à rendre aux autres. Mais s’ils obéissent à satisfaire les intérêts de tous, au gré des caprices d’une personnalité supérieure désignée à la tête d’un état, alors ils sont déchargés du mal qu’ils pourraient faire. La loyauté et l’obéissance à la biologie du plus fort sont érigées comme bien auquel les Hommes doivent se tenir ou périr.

Au nom de la loi

Telle fut la formule des Jacobins. Epoustouflante comédie à succès, mise en scène entre autres par un certain Maximilien de Robespierre, avocat de la révolution sanglante au nom du peuple, figure du Comité de salut public, pour finir par se faire couper la tête lui-même, sans procès. Sa plaie, ça plaît.

Robespierre

Masque mortuaire hypothétique de Robespierre.

Mais alors de quel point de vue relève le bien ou le mal pour l’individu ainsi déchargé de sa responsabilité, au nom du peuple, dans l’intérêt général qu’il prétend constituer ?

Pour constituer ce prétendu intérêt général du peuple, la loi rappelle que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Ce serait donc du point de vue de la loi qui dit le droit, que les hommes pourraient considérer le bien ou le mal qu’ils se font entre eux ?

Si la loi autorise un homme à en torturer un autre, à en enfermer un autre, alors c’est bien de torturer, d’enfermer cet homme. Si la loi ne l’autorise pas, alors c’est mal de le faire. Mais qui dit la loi, qui la connait, qui juge du bien ou du mal de distribuer des droits ?

Au nom de la loi, l’Homme qui a intérêt à en faire son affaire, à qui la loi profite, la fait. Pour un peu que cet Homme en fouette un autre pour l’asservir, l’affaire est vite entendue. Que le plus fort, gagne !

À moins qu’un autre Homme ne s’interpose contre le plus fort, la loi du plus fort peut autoriser de fouetter celui-ci ou celui-là. Mais cet Homme-ci, est-il fondé pour juger du bien ou du mal qu’il exerce sur autrui ? S’il l’est, par qui l’est-il ?

Précisément, n’est-ce pas celui qui reçoit le bien ou le mal de la part de cet homme, le plus légitime pour répondre de la loi dite par celui qui y prétend ? Mais si l’un comme l’autre est libre, lequel des deux a raison pour juger de ce qu’il a le droit de faire ou pas à l’autre, comme bien ou mal, indépendamment de la Liberté si elle est innée et donc acquise ?

L’état est né, c’est sûr

C’est dans ce contexte trompeur, toujours révolutionnaire, que nous vivons en Tyrannie, gouvernés par des hommes politiques qui font des lois. Ils sont regroupés sous les ailes d’états, à droite, comme à gauche. Et les ouailles, que nous sommes tous censés être, sont formées à la sollicitation électorale pour choisir laquelle des deux ailes promet la meilleure protection par les lois.

Ainsi le monde des Hommes s’est transformé au fil des ans, en une sorte de poulailler politique, où la question de savoir si l’état est réellement nécessaire, ne se pose plus. « C’est un mal nécessaire, sinon c’est le chaos. »

Les poules de l’état réaffirment toutes en cœur, « Oui, l’état est nécessaire, sinon c’est le chaos. C’est dans la nature humaine de former état, pour assurer notre protection à tous, les tyrans, de gré ou de force. » Les débats dans le poulailler sont entendus, la majorité a toujours raison d’élire un marteau piqueur autour duquel s’assembler, pour rejouer la grande comédie à succès : Les plaisirs des tyrans héroïques.

L’état est inné, acquis, tout comme la Liberté et il peut faire à ce titre, absolument n’importe quoi, par la force dont il dispose, sans limite. Sans avoir à rendre compte aux autres, organisé en bandes de tyrans, parce qu’ils naissent et demeurent libres et égaux en droit. Ils passent outre la réalité, où ni la Liberté, ni l’état ne sont ni innés, ni acquis. Ils divaguent, mais c’est commode pour continuer à pratiquer la tyrannie, rejouer les religieuses scènes de guerres fascinantes.

poules

Ah bon, nous ne sommes plus en Liberté ? La tyrannie nous plume ?

Volailles des Voleurs

Mais en réalité, c’est une tromperie des Hommes, l’usine à gaz de ceux qui prétendent garantir et chérir des lois, plutôt qu’assurer de faire du bien en qualité d’hommes de bien.

Hommes de bien, les Hommes le sont pourtant naturellement, dès lors où ils ne se laissent pas corrompre par la facétie tyrannique, qui n’est autre que celle d’une société d’esclaves apeurés. Les Hommes de bien naturels peuvent toutefois se dénaturer, s’ils se croient autre chose que de simples Hommes responsables de leurs actes.

Ainsi les politiciens sachant manipuler et tromper les Hommes, sont mauvais, de vraies teignes entre eux. Les voilà qui pour justifier de leur autorité par la force, les mensonges, les embrouilles, les menaces, proclament la nécessité de se regrouper, pour former un état fort où ils espèrent dominer. Tels des volailles de poulaillers, ils pratiquent le picage pour améliorer leurs conditions de vie.

Tous les éleveurs de poules vous diront ceci : La hiérarchie est sans cesse remise en cause dans le groupe social du poulailler, et le picage est donc un des moyens de l’affirmer. Il pose seulement problème, vous l’avez compris, lorsqu’il est excessif. Dans ce cas, il est très important de revoir les conditions de vie de vos poules pour les améliorer.

Soit, pour ceux qui sont dans la mouvance de se prendre pour des poules sachantes et non pas des Hommes, avec un grand H d’humilité !

Un homme, ma poule

Mais il n’en est pas moins vrai, qu’un Homme n’est pas une poule. Par bonheur, certains Hommes s’en souviennent. Comme par exemple, il y a 50 ans, Morris et Linda Tannehill ont osé le révéler en rappelant que la Liberté n’est pas un droit positif déterminé par des hommes-poules pour réglementer la vie d’un poulailler et faire de l’élevage de volaille. Mais une idée naturellement élaborée par des esprits dotés d’une grande capacité à l’intelligence, tendant toujours à l’amélioration de leur condition humaine propre, selon la tradition du droit naturel.

Il aura d’ailleurs fallu un demi-siècle pour que cette révélation soit traduite en français, par deux hommes extraordinairement épargnés du picage systématique opéré par les hommes-poules.

Or, il est constant que cette grande capacité à l’intelligence dont font preuve les Hommes pour l’amélioration de leur propre condition, ne se développe pas sans connaissance.

Les Tannehill écrivent dans La Liberté par le marché dès le premier chapitre : Le grand conflit.

1. Si l’on ne sait où l’on va…

« Mais l’amélioration de la condition humaine ne vient jamais d’un espoir aveugle, de prières pieuses ou d’un hasard aléatoire ; elle est le produit du savoir et de la pensée. Les mécontents doivent découvrir quel genre d’être l’homme est et, de là, quel type de société est requis pour qu’il fonctionne avec le plus d’efficacité et de bonheur. S’ils rechignent à accepter cette responsabilité intellectuelle, ils ne réussiront qu’à échanger nos problèmes actuels contre des problèmes nouveaux, et probablement pires. »

Ils poursuivent par : « C’est un livre sur la liberté : ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle suppose, pourquoi l’homme en a besoin, ce qu’elle peut pour lui, et comment faire et conserver une société vraiment libre. »

Cependant, ils ne sont pas rousseauistes et n’affirment pas faire des Hommes des êtres pacifiques, ni parfaits !

« Nous n’envisageons aucune utopie, où aucun homme n’essaierait de faire d’un autre une victime. Tant que les hommes seront humains, ils seront libres de choisir d’agir de façon irrationnelle et immorale contre leurs semblables, et il y aura probablement toujours certains agissant comme des brutes, infligeant leur volonté aux autres par la force. Nous proposons un système en réaction à ces hommes de loin supérieur à notre système étatique actuel ; un système qui rend la violation de la liberté humaine bien plus difficile et moins gratifiante pour tous ceux voulant vivre en brutes, et carrément impossible pour ceux voulant être politiciens. »

S’en suivent des passages que j’ai relevé pour en extraire le nectar. Telle une exhalaison délicatement parfumée, qui vous enivrera lorsque vous vous emparerez du livre complet pour le lire avec délectation !

Comme ici dans ce chapitre :

2. L’Homme et la société

« Parce que l’homme doit initier et maintenir le processus de sa pensée par un acte de choix, personne d’autre ne peut le forcer à penser ou à suivre sa pensée pour lui. Cela signifie qu’aucun homme ne peut gérer avec succès la vie d’un autre homme. La meilleure chose qu’un homme puisse faire pour un autre est de ne pas l’empêcher d’apprécier les bienfaits de sa pensée et de son travail productif, ni le protéger des mauvais effets du refus de penser et de produire. »

« Des conflits se produisent quand les hommes ignorent leur intérêt personnel et acceptent l’idée que le sacrifice soit bénéfique ; le sacrifice est toujours anti-vie. »

« Tant que les hommes s’occupent de leurs affaires et n’initient pas la violence envers leurs pairs, le style de vie de personne n’est une menace pour qui que ce soit. »

« Les droits ne relèvent que des hommes individuels. Il n’existe en rien des droits de minorités, droits de l’Etat, droits « civils », ni tout autre forme de droits collectifs. L’initiation de la force contre le collectif est en réalité l’initiation de la force contre les individus qui le composent, car le collectif n’a aucune existence hors des individus qui le composent. Ainsi, il n’y a aucun droit collectif : il n’y a que le droit que chaque individu doive être libre des actions coercitives d’autrui. »

J’ai relevé d’autres passages dans ce chapitre. Mais mon idée étant surtout de vous les laisser apprécier par vous-même, je m’arrête là, à celui-ci, pour passer aux chapitres suivants.

3. Le marché auto-régulant

« Si’ l’on peut faire croire aux gens que le système de laissez-faire d’un marché libre et non réglementé est intrinsèquement défectueux, alors les bureaucrates et leurs complices des salles de classe et des salles de rédaction seront appelés pour remédier à la situation. De cette manière, pouvoir et influence iront aux bureaucrates… et les bureaucrates prospéreront du pouvoir. »

Là encore, je vous laisse découvrir en détail ce chapitre pour démontrer rigoureusement que :

« Si les hommes ne sont pas libres d’échanger d’une manière non coercitive dictée par leurs intérêts, ils ne sont pas libres du tout. »

marché

La liberté d’un libre marché…

4. L’Etat : un mal non nécessaire

« Mais un homme n’ayant pas réussi à se fixer et à atteindre des objectifs productifs, un homme qui n’a jamais rien fait d’utile selon ses propres normes, cherchera souvent à dissimuler ses sentiments d’infériorité en prenant un poste de pouvoir dans lequel il peut ressentir la pseudo-estime de soi de dire aux autres comment vivre leur vie. Ainsi, l’Etat, de par sa nature même, tend à attirer dans ses rangs les pires des hommes, plutôt que les meilleurs. »

« C’est le pouvoir de l’Etat qui cause le plus de conflit entre les différents groupes de notre société. »

« L’histoire des Etats a toujours été, et sera toujours, écrite dans le sang, le feu et les larmes. »

« Le signal du succès pour un politicien ou bureaucrate n’est pas le profit, mais le pouvoir. »

« L’état, au mieux, est un anachronisme primitif que la race humaine laissa croître en un temps où les hommes sortirent de leurs grottes, et dont nous aurions dû nous passer depuis longtemps. »

« Les gens qui craignent la responsabilité trouvent plus facile de faire appel à des dirigeants, même lorsque ces dirigeants peuvent devenir des tyrans, que d’accepter le risque et l’effort de chercher des solutions aux problèmes qui les assaillent (rappelez-vous le patriotique « Heil Hitler » de l’Allemagne nazie, et les horreurs et atrocités qu’il a provoquées). »

J’attire ici l’attention du lecteur, pour préciser en plus que l’Allemagne nazie ne fut qu’une pâle copie de tous les pays ayant pratiqué et pratiquant encore le communisme.

« Mais même avec tout cela, la majorité des gens auraient accepté l’idée d’une société libre d’Etat il y a longtemps si on ne leur avait pas vendu l’idée que la seule alternative à l’Etat est le chaos. L’Etat peut être malfaisant, estiment-ils, mais, après tout, c’est un mal nécessaire. »

En seconde partie, les Tannehill traitent ce mal comme non nécessaire en lui opposant une société de laissez-faire :

5. Une économie saine et libre

« Un Etat qui utilise du papier monnaie sans détenir une réserve d’or et/ou d’argent librement accessible force son économie à vivre sur du temps emprunté. Lorsque quelque crise révèlera sa fraude monétaire, la valeur de sa vaine monnaie de papier plongera à zéro et l’économie s’effondrera dans la ruine et la famine. »

6. La Propriété : la grande solutionneuse de problèmes

« Mais le « public » n’est pas un individu : c’est simplement l’agrégat de tous les individus qui se trouvent vivre en une certaine région à un certain moment. Comme tel « le public » n’a pas d’esprit, de volonté, ni de désirs propres. Il ne peut pas prendre de décisions et ne peut donc pas décider de l’utilisation ou de la cession d’une partie d’une propriété. La « propriété publique » est, de fait, une fiction. »

« Clairement, la meilleure personne possible pour conserver des ressources rares est le propriétaire de ces ressources qui a un intérêt égoïste à protéger son investissement. Le pire gardien de ressources rares est un fonctionnaire : il n’a aucun intérêt à les protéger, mais il est probable qu’il ait un grand intérêt à les piller. »

Vincent de Gournay

Vincent de Gournay, qui adopta la fameuse maxime « Laissez faire, laissez passer, le monde va de lui-même. »

7. L’arbitrage des litiges

« Mais l’Etat est une institution hors marché : son but n’est pas de faire des profits, mais de gagner du pouvoir et de l’exercer. Les fonctionnaires étatiques n’ont pas de données sur les pertes et profits. Même s’ils voulaient satisfaire leurs « clients » forcés, ils n’ont aucun « signal d’erreur » fiable pour guider leurs décisions. À part les courriers sporadiques de la petite minorité de ses électeurs qui sont politiquement conscients, le seul « signal d’erreur » qu’un politicien reçoit est le résultat de ses candidatures à sa réélection. [….] les électeurs individuels peuvent avoir voté comme ils l’ont fait à cause de bien des problèmes, ou même parce qu’ils ont aimé l’apparence sexy ou l’image paternelle du candidat. Les bureaucrates et les juges nommés, bien sûr, ne reçoivent même pas ce petit signal de données, généralement déroutant ; ils doivent opérer totalement dans le noir. »

8. La protection de la vie et de la propriété

« Une institution ne peut pas être à la fois coercitive et volontaire. »

« Cet état « volontaire » serait dans la même situation qu’un épicier qui dirait aux habitants de sa ville : « vous pouvez faire volontairement vos courses chez moi, vous êtes libres de ne pas les faire chez moi, mais vous ne pouvez les faire chez personne d’autre. »

« Dans une société de laissez-faire, où les individus sont toujours libres d’agir dans leur propre intérêt rationne, l’arme ne peut vaincre l’esprit. »

9. Répondre à la coercition

« Ainsi, le marché sans entrave créerait, dans ce domaine comme dans tout autre, une situation où l’irrationnalité et l’injustice seraient automatiquement découragées et pénalisées sans aucun recours à la loi ni à l’Etat. »

10. Le redressement de l’injustice

« L’Etat, en revanche, ne survit pas par l’excellence mais par la coercition ; ainsi, une erreur ou un défaut chez une institution étatique peut se perpétuer (et d’ordinaire le fait) presque indéfiniment, ses erreurs étant d’ordinaire « corrigées » par d’autres erreurs. »

11. Guerre des agences de protection et crime organisé

« L’objection selon laquelle un tyran pourrait prendre le pouvoir est en fait un argument dévastateur contre l’Etat. »

12. Législation et Loi objective

« Les conséquences ruineuses de l’opposition inéluctable de l’Etat au droit naturel sont inscrites dans le sang et la dégradation humaine à travers les pages de toute l’histoire de l’Homme. »

13. L’agression étrangère

« La question n’est pas si « le secteur privé » peut se payer le coût de la défense des individus, mais combien de temps encore les individus pourront se permettre le coût redoutable et dangereux de la « défense » étatique forcée (qui est, en réalité, la défense de l’Etat, pour l’Etat…par les citoyens). »

14. L’abolition de la guerre

« L’alliance fasciste actuelle entre Etat et entreprises, qui est assurément agressive et impérialiste, est une alliance forcée, forcée par l’Etat et ceux qui utilisent le pouvoir de l’Etat pour extorquer des avantages à des victimes légalement désarmées. Mais s’ils étaient séparés, quel partenaire là-dedans serait celui agressivement malveillant et impérialiste ? Est-ce l’Etat ou les entreprises la cause première des agressions ? »

Quand vous serez parvenus sans difficulté à la lecture jusque-là, vous serez remonté comme une horloge, fins prêts pour poursuivre sur la 3ème partie du livre : Comment y parvenir ? !!!

15. De l’Etat au laissez-faire

« La transition de l’esclavage étatique à la liberté du laissez-faire entraînerait certainement des difficultés et des bouleversements temporaires, mais ils pourraient être surmontés par des hommes libres sur un marché libre. »

16. La force qui façonne le monde

« Pour se débarrasser de l’Etat, il suffit juste de changer l’idée dominante voulant que les hommes doivent ou devraient être maintenus en un certain degré d’esclavage par leurs dirigeants. »

« L’idée que nous devons répandre est très facile à comprendre : c’est simplement que l’Etat est un mal inutile et que la liberté est le meilleur et le plus commode des modes de vie. »

tyrannie

Esclaves 2.0, mais esclaves quand même…

Sortir du piège étatique

Si je devais faire une synthèse, je dirais que nous disposons aujourd’hui de connaissances assez développées pour sortir de la stupidité politicienne et du piège étatique, sans tomber dans le chaos.

Mais il y a un bien trop grand nombre d’adeptes et d’enrôlés, retranchés dans les camps des concentrations populaires bâtis sous les ailes de l’Etat.

Ce ne sont probablement pas les plus fortunés, qui souvent détiennent leurs fortunes grâce aux connivences qu’ils lient avec les états, qui sortiront les premiers de ces camps. Les plus fortunés ont bien trop à y perdre, a priori, et leur stratégie de courte vue est volatile ! Ce sont ceux qui, plus ou moins fortunés ou pas, voient clairement poindre l’effondrement des états et qui s’y préparent, tout en sachant ce qu’ils veulent faire de leur vie : l’exercer librement en tant qu’Hommes irrésolus à l’esclavagisme démocratique et légalisé.

Or, il n’est pas nécessaire de fuir à l’autre bout du monde, parce que les états sont partout, plus ou moins développés, mais partout. Si seulement davantage d’Hommes voulaient bien se comporter comme tels, indépendamment, où qu’ils se trouvent, responsables de leurs actes, et non plus en tant qu’esclaves consentants de l’état comme tyrans écervelés.

Aller en Libéralie

En revanche, il est nécessaire de penser soi-même pour en développer l’idée qui s’en dégage, d’organiser sa propre vie librement pour pouvoir l’accorder à ceux qui l’organisent aussi librement.

Sous les ailes des politiciens, vous êtes dans l’illusion de vivre en sécurité, inconscients des mouvements de la Liberté, en réalité. Jusqu’à ce que tôt ou tard, votre droit naturel vous fasse prendre l’initiative de sortir le bout de votre nez du camp dans lequel vous êtes retranché, pour reprendre connaissance de la réalité : Il n’y a aucune clarté dans les camps étatiques. L’état est un cloaque d’immondices inutiles. C’est un trou de grotte paumé au fond duquel la Liberté, la justice et la paix, indispensables à la vie qui prospère en bonne intelligence, n’y sont pas assurés du tout.

Dans tous les cas, si vous voulez sortir de la tyrannie, lisez La Liberté par le marché et vous aurez peut-être envie d’aller en Libéralie, sans que ce soit aussi ardu qu’il y paraît.

Puisque ça tient seulement à ce phénomène : « Mais à mesure que l’irrespect de l’Etat s’accroîtrait, l’habitude d’ignorer les lois deviendrait de plus en plus visible et répandue. Ce serait enfin une grande révolte pacifique, de facto, impossible à arrêter pour un pouvoir. »

Par contre, si vous ne voulez pas en sortir, savez-vous vraiment où vous allez ?

 

Artid