Fascisme
Le « parti national fasciste » fut fondé historiquement en 1921 par un certain Benito Mussolini, ex-membre influent du PSI (parti socialiste italien) et directeur de la publication de « Avanti », quotidien organe de presse du même PSI. Mais Mussolini, qui à l’époque n’était que N° 3 ou 4 du PSI, savait bien qu’en y restant, il n’avait que très peu de chances de devenir président de l’Italie et donc décida de quitter le PSI et de fonder son propre parti, sorte d’alternative socialiste au PSI. Ca, c’est l’Histoire qui nous l’apprend (consultez les pages wikipedia si nécessaire).
Forcément, après coup, à savoir une fois la deuxième guerre mondiale terminée, les gauchistes de tout poil se mirent à critiquer vertement Mussolini et le fascisme pour son alliance avec Hitler, lui-même socialiste (voir ses discours d’avant 1939). Forcément, le nazisme et le fascisme ternirent le vernis socialiste d’où le danger pour les dirigeants socialistes des autres pays de se revendiquer également socialistes, vous pensez bien. Il leur fallut donc réagir. Malheureusement, ils réagirent en trichant et en mentant dans une hypocrisie grossière mais qui semble aujourd’hui échapper à bon nombre de gauchistes actuels.
Leur première réaction fut d’accuser nazisme et fascisme d’être des politiques « d’extrême-droite » alors que, nous venons de le voir par l’Histoire, s’ils étaient originaires d’extrême-droite, c’est que vous ou moi pouvons également prétendre à être le Pape. Dans cette optique, « L’Humanité », organe de presse du parti communiste français, fut très active pour la diffusion de cette propagande fausse. N’oublions pas que ce quotidien a été lourdement subventionné par l’URSS de Staline pour diffuser la pensée bolchevique en Europe occidentale. Par ailleurs, Staline n’a rompu le célèbre pacte germano-soviétique qu’en 1941, quand Hitler se mit en tête d’envahir l’URSS.
Fachisme
Cela fonctionnant moyennement, c’est alors que des « intellectuels » de gauche imaginèrent de pervertir certains mots afin de brouiller les pistes et de tenter d’effacer ces « sordides » dérives historiques : c’est ainsi que fascisme est devenu « fachisme » puis « facho », néologismes dont la définition, en gros, revient à classer tout ce qui n’est pas « de gauche ». La novlangue, aboutissant plus tard au « politiquement correct » était née.
La chose attristante dans tout ça, c’est de voir et d’entendre aujourd’hui tout un tas d’individus qui persistent à croire à cette novlangue et à la non-responsabilité de l’étatisme à tout crin ou totalitarisme étatique, donc gauchisme dans le malheur croissant qui touche notre pays et quelques autres.
Sachons redonner aux mots leur véritable signification : ainsi, nous éviterons les pièges savamment tendus par ces manipulateurs et aurons une clairvoyance accrue de l’idéologie mortifère, totalitariste profondément ancrée chez les âpres défenseurs d’une gauche dont, aujourd’hui, nous ne devrions plus être dupes.
Bonne journée !
LibRamone