Rêvolutions

Il y a un truc rigolo.

Quand un groupe d’individus aux intentions plus ou moins claires veulent changer la donne, ils font une « révolution ». Et l’Histoire de l’humanité, non retouchée par l’EdNat, nous enseigne que des révolutions, il y en a eu des centaines, des milliers de par le monde. Et à chaque fois, on emploie le mot « révolution » pour désigner cette rébellion contre le pouvoir en place.

Dès lors, l’usage, fortement influencé par une propagande relativement sournoise, a attribué au mot « révolution » une connotation le plus souvent « sympathique » ou « populaire », si ce n’est « rénovatrice ». C’est particulièrement le cas, ces toutes dernières décennies avec les révolutions rouges, reconnaissons-le. Ainsi, le « Ché » bénéficie d’une image encore très positive auprès d’un nombre tellement incroyable de gens que l’on ne compte plus les T-Shirts, mugs, chaussettes, pins et autres babioles à son effigie.

Mais, même si la mode a passé, il en a été de même avec Mao et même Staline, sans parler de l’ineffable Fidel et son cigare invariablement vissé au coin de la bouche. Pourtant, dans tous les cas que je viens de citer, on peut objectivement rétorquer le nombre de morts, d’exactions, d’emprisonnements, de déportations commis par tous ces « leaders » révolutionnaires.

révolution

Il y en a qui n’ont toujours pas compris après 100 ans…

Dans le même temps, le mot révolution ne signifie-t-il pas faire un tour complet et revenir au point zéro ou initial ? Un tour de piste d’athlétisme est aussi appelé, stricto sensu, une révolution, idem pour un tour de notre planète en orbite, etc., non ? Et c’est, somme toute, ce que nous devrions retenir de toutes ces révolutions (gauchistes) si toutefois nous (les individus) prenions la peine de connaître l’Histoire a minima et donc l’appréhender en nous débarrassant du prisme idéologique ou propagandiste d’une éducation et de médias étatisés ou subventionnés lourdement par cet Etat, ce qui revient au même.

évolution, libre

En ce sens donc, ces « révolutions » portent finalement très bien leur nom, tant elles ramènent, constamment, la population d’un Pays, d’une région, quasiment à l’âge de pierre et sans échappatoire possible. Et c’est en ce sens également que le discours dit « progressiste » de toute la gauche est évidemment la plus grande fumisterie de ces dernières décennies.

Car l’évolution, elle ne vient pas et ne peut pas venir de ces révolutions, mais bel et bien d’hommes et de femmes libres, aux coudées plus franches, dans un système plus libéral donc, forcément capitaliste et qui ont permis à l’homme de voler ou de nager comme un poisson, de se déplacer sans effort et à grande vitesse, ou bien encore d’aller tutoyer les étoiles. Sans parler, plus récemment, de l’explosion des moyens de communication via cet outil fabuleux : Internet.

Pourtant, les politiques promotrices de cette libération ou libéralisation des individus composant une même société ou un même territoire ne sont certes pas (et à juste titre) appelées « révolutions » (puisqu’au lieu de revenir au point de départ, elles font avancer le schmilblick) mais de plus, bénéficient, dans une opinion générale certes de moins en moins influencée par les médias et politiques toxiques, d’une connotation péjorative, que l’on parle de Thatcher, de Reagan ou bien encore de Pinochet par exemple.

Oh, je ne dis pas (loin de là !) que ces trois individus ont mené une politique parfaite et géniale et j’en suis bien conscient. Mais eux au moins, en libérant les individus du joug collectiviste acharné, ont contribué à favoriser l’évolution.

Alors, révolution ou évolution ? À vous de choisir, et bonne journée.

évolution

Libre ensemble. Enfin, vous et moi, surtout ? Et les autres, aussi ?

 

LibRamone