En pleurs des dégâts

« La dégénérescence générale de l’humanité, son abaissement au niveau de ce que les rustres et les têtes plates du socialisme tiennent pour « l’homme futur » — leur idéal — cette déchéance et ce rapetissement de l’homme transformé en bête de troupeau (l’homme, comme ils disent, de la « société libre »), cette bestialisation des hommes ravalés au rang de gnomes ayant tous les mêmes droits et les mêmes besoins, c’est là une chose possible, nous ne pouvons en douter ! Quiconque a pensé jusqu’au bout cette possibilité connaît un dégoût de plus que les autres hommes — et peut-être aussi une tâche nouvelle ! » — Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal
dingue

Perte de sens de la société baignée de gauchitude.

Immersion dans le milieu étatisé, interview fictive, très stéréotypée, extraits de faits réels.

Cet épisode 5 est laborieux et affligeant. Le milieu étatique est très accidenté et miné.

Il est juste ici question de révéler l’ampleur des dégâts, sans sauter sur une de ces mines anti-personnel institutionnelles qui jonchent maintenant le territoire.

L’ennemi a gagné le mental de la génération en marche et en voici un exemple, pour prendre conscience si ce n’est déjà fait, de l’ampleur du désastre.

Berthe Estpistude, jeune étudiante en seconde année de master de management d’entreprise, tendance escrologique réchauffesmic anticapitaliste.

Son iPhone qu’elle met toujours dans la poche arrière de son pantalon, est plusieurs fois tombé dans les chiottes. Du coup, elle milite pour les toilettes sèches !

Son témoignage

« Je travaille en alternance pour financer mes études et maintenant je gagne le SMIC. Comme tous les jeunes de mon âge, j’ai grandi avec les technologies et je tiens à mon iPhone, mais je ne permets pas qu’on en jette un tous les ans pour avoir toujours un nouveau modèle obsolescent programmé au seul profit d’Apple qui en abuse.

Vous devez savoir que la cause la plus fréquente de panne de iPhone, c’est qu’il tombe dans l’eau et c’est un vrai problème qu’il faut résoudre.

Je suis pour l’écologie, quand on sait le gaspillage d’eau dans le monde, il est temps de trouver une solution en généralisant l’installation de toilettes sèches. Comme ça, on pourra continuer à ranger son cher iPhone dans la poche arrière de son pantalon, sans risquer qu’il prenne l’eau quand on oublie de l’enlever pour aller au cabinet, ce que tout le monde fait. En même temps, on arrêtera de gaspiller l’eau qui bousille nos iPhone et qui est encore une cause de mortalité grave dans le monde, notamment en Afrique. L’accès à l’eau est nécessaire, mais il faut en même temps, tout réguler, pour que tout le monde y ait accès un minimum.

Quand je serai diplômée, j’envisage de bosser pour la finance, pour ensuite racheter une entreprise et obtenir les subventions nécessaires pour développer cette entreprise écologiquement. Je regarderai ce qui se fait de mieux en toilettes sèches, parce que je suis de la nouvelle génération qui va participer activement à sauver le monde et le rendre meilleur ! »

toilettes

Je vous iPhone depuis les toilettes sèches dont je suis dingue au fond du jardin…

Dialogue

La voix off : À qui comptez-vous vous adresser pour subventionner votre future entreprise ?

Berthe Estpistude : Le secteur financier connait bien les rouages institutionnels qui donnent accès aux subventions. C’est pour cette raison que je veux d’abord travailler pour la finance. Le secteur financier joue un rôle très important auprès de l’état, pour que des entreprises de pointe puissent se développer. Regardez le TGV par exemple, c’est bien parce que les financiers et l’état travaillent main dans la main, que cette haute technologie a pu voir le jour et se développer.

La voix off : Vous avez un iPhone. C’est aussi de la haute technologie, qui celle-ci n’est pas financée par l’état. Comment expliquez-vous dans ce cas, la réussite d’Apple ?

Berthe Estpistude : Vous ne pouvez pas comparer la taille d’un iPhone et d’un TGV. C’est plus facile de fabriquer un téléphone que de fabriquer un TGV. Apple n’aurait jamais pu fabriquer un TGV. Apple profite de ce que l’état permet, puisque Apple surfe sur la technologie Internet, qui à l’origine s’est développée grâce aux états.

La voix off : Plus exactement, ce sont des avancées technologiques des systèmes de communication informatiques qui sont à l’origine du réseau des réseaux. Ces avancées se sont réalisées en plusieurs étapes et se sont des Hommes qui en sont la cause. Des Hommes comme celui qui a fondé Apple.
Ne pensez-vous pas que vous pourriez tout aussi bien fonder et développer votre entreprise, sans subvention, comme Apple ou d’autres l’ont fait et le font encore ?

Berthe Estpistude : Non, c’est impossible maintenant. Les technologies sont bien trop évoluées pour se permettre que chacun bricole son business au fond de son garage. Ce serait dangereux et pour les hommes et pour la planète. Nous n’avons qu’une seule planète. Nous ne pouvons pas éternellement la saccager pour fabriquer n’importe quoi, n’importe comment. Il faut donc bien que quelqu’un sécurise les marchés, pour éviter que n’importe qui ne fabrique n’importe quoi, n’importe comment, sans compter.

toile

La toile serait-elle Applée à régner ?

La voix off : Donc, vous dîtes que votre iPhone est fabriqué par n’importe qui, qui fabrique n’importe quoi, n’importe comment sans compter.
Pourtant, vous avez un iPhone que vous chérissez. À tel point que vous voulez le mettre en sécurité, pour lui éviter des accidents de chiottes !
Avouez que c’est assez cocasse comme raisonnement, pour ne pas dire complètement tordu, absurde. Alors qu’il vous suffirait tout simplement de ne pas avoir de iPhone, ça ne vous coûterait pas un rond et vous n’auriez pas besoin non plus de financement pour protéger votre iPhone contre les vilaines chasses d’eau.

Ou bien encore, il vous suffirait simplement d’être responsable de vos actes. Si vous faites tomber votre iPhone dans les chiottes, c’est de votre fait.
Pensez-y et je suis sûre qu’avant d’aller pisser, vous penserez aussi à retirer votre iPhone de votre poche, pour vous éviter qu’il ne tombe à l’eau.
Au pire, si vous estimez plus prudent de prévenir que guérir, comme il peut toujours arriver quelques accidents d’inattention ou autres, vous pouvez aussi contracter une assurance privée.

Aussi, ce financement injustifié que vous réclamez comme s’il s’agissait de votre dû, n’a aucune raison d’être. Le bien des autres n’est pas une dette. Le bien des autres profite au contraire à faire davantage de vrais libres échanges, à condition de laisser les uns et les autres jouir de leurs biens comme bon leur semble. Notamment, les libres échanges avec le continent Africain, qui vous tient tant à cœur, où précisément les Hommes de ce continent sont en demande de libre accès au réseau des réseaux, aux chasses d’eau etc. et non en demande d’aides sociales et d’interventions étatiques.

Au lieu de prendre les autres pour de sombres et méchants abrutis, pourquoi n’envisagez-vous pas plutôt d’étudier la demande réelle du continent Africain, puisque vous déclarez y être sensible et pourquoi ne pas créer une entreprise dans le but de satisfaire de vraies demandes, avec de vraies belles offres non subventionnées, pertinentes offres de biens et de services dans une vraie logique gagnant/gagnant ?

Berthe Estpistude : Euh….

taverne

Le monde est figé par l’étatisme et serait bien plus riche et beau, peut-être sans rien de ce qui nous semble évident, sans les tas.

Ding Dingues Donc

Prochainement aussi, d’autres interviews de dingues, avec :

Madame Lepic, féministe assez laide de 35 ans, qui en parait 15 de plus. Elle a fait deux enfants toute seule !

Son témoignage :

Très tôt j’ai compris que les hommes se croient absolument tout permis et sont mauvais. Ils sont obsédés par le fric et par le sexe. Je ne veux pas que mes enfants grandissent dans un monde dirigés par ces hommes. Aussi, j’ai décidé…

Ou encore, Monsieur Cégenla, allure crasse, moustache gauloise pendante, piercing dégoulinant dans le pif, gilet jaune inquiet pour sa retraite dans 15 ans…

Si besoin, vous aurez ainsi un aperçu plus clair de ce qui est en marche actuellement dans ce fichu milieu étatique moribond, que toute personne normalement constituée devrait haïr, pour reprendre une activité vivante normale, dans la vallée Libre où il fait bon vivre parmi de vrais Hommes civilisés !

Rappelez-vous, les tas, c’est la faillite garantie, elle est en marche, elle approche.

Ce qui ne dispense pas cependant d’agir contre cette plaie virale. Si justement vous avez des idées d’actions pertinentes, dignes de la vallée Libre, n’hésitez pas à venir en discuter dans la Taverne Libertarienne.

Pour rebondir dans la Taverne, c’est ici…. À bientôt…

 

Artid