Du ressort de la psychiatrie

Régulièrement nous entendons des voix s’élever pour demander une « régulation du marché ». Quelles sont les motivations pour les auteurs d’une telle demande ? Comprennent-ils un instant ce que veut vraiment dire cette idée de régulation du marché ? Cela a-t-il même un sens ?

Cinq Règles

Aux toilettes tu iras…

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une régulation ? Techniquement, dans notre vie quotidienne, nous connaissons au moins deux exemples concrets :

  • le remplissage de la cuvette des WC, qui consiste à le surveiller et à le stopper de telle manière à disposer d’un volume d’eau suffisant après action sur la chasse.
  • la régulation de température dans une pièce à partir d’un thermostat d’ambiance, qui permet d’obtenir une température de consigne presque constante dans une pièce. Cette régulation de température, peut s’appliquer aussi à la production d’eau chaude sanitaire, à chauffe d’un four, etc…

Soyons persuadé que vous trouverez de nombreux autres exemples. SVP ne me citez pas l’exemple du « réchauffement climatique » pour lequel il faudrait maintenir une température moyenne sur terre… vous sombreriez dans la paranoïa collective.

Le verbe « réguler » signifie qu’une action sur un paramètre permettra d’atteindre le niveau de consigne souhaité grâce à un dispositif de contre-réaction. Ainsi si nous reprenons le premier exemple ci-dessus (la cuvette des WC), l’action sur la chasse d’eau libère le volume d’eau retenu dans la cuvette, qui, à son tour, va ouvrir l’arrivée d’eau pour un nouveau remplissage. Le mécanisme de contre-réaction du remplissage est la surveillance du niveau d’eau réalisée par un flotteur qui stoppera le remplissage.

Maintenant imaginez qu’un fou explique que pour faire des économies, la régulation des cuvettes des WC s’effectuera dorénavant, non plus depuis le domicile, mais depuis la station de production d’eau potable.

Suis-je obligé de me lancer dans de grandes explications avec des schémas pour justifier que nous avons déjà bien fait de nommer cet énergumène, un fou ? Et bien, c’est exactement la même chose avec le politicien qui propose de réguler le marché par la loi : cela relève de la psychiatrie. Mais faisons le parallèle complet de la situation entre l’économie et le réseau de distribution d’eau.

Chasse au marché

e-chiottes

Toilettes efficaces ?

Tout d’abord le marché représente la multitude des êtres humains en relation d’échanges économiques libres et volontaires. Le réseau de distribution d’eau formé de la multitude de cuvettes réparties peut s’assimiler au marché. Les chasses d’eau, en étant actionnées au fur et à mesure des besoins de chaque famille, représentent ainsi le fonctionnement microéconomique de la consommation individuelle d’eau.

Au niveau de la station de production d’eau potable, l’opérateur ne peut faire qu’un constat de la consommation totale au cours du temps. Dans le meilleur des scénarios, il pourrait obtenir la consommation individuelle grâce à des compteurs branchés à l’entrée du logement qui seraient reportés en temps réel vers la station.

Mais il sera dans l’incapacité d’apporter la quantité d’eau nécessaire à chaque cuvette à travers le réseau de distribution… sauf à complexifier à outrance ce réseau en faisant appel à des coûts exorbitants pour un piètre résultat, car, au bilan, nous n’aurions aucune économie d’eau pour chacune des familles. À ce stade, nous pouvons assimiler la connaissance des variations de volume au sein de la station de traitement d’eau à ce qui s’appelle la macroéconomie.

Comprenons que l’opérateur ne peut que constater la multitude des opérations individuelles. Car admettons que vouloir agir à partir des informations macroéconomiques sur le niveau microéconomique, ne peut entraîner, soit, au mieux, aucun effet, soit, dans la majorité des cas, des dysfonctionnements.

Maintenant, vous aurez intégré pourquoi les actions macroéconomiques des gouvernements sont la cause des crises plus ou moins importantes que ressentent systématiquement tous les acteurs économiques que nous sommes. Soyons persuadés qu’il vaut mieux tirer la chasse pour se débarrasser de tous les politiciens qui prétendent vouloir réguler le marché ou l’économie.

Traitons-les pour ce qu’ils sont.

Démocrassie

Ce cher George Orwell

Merci aux inutiles

Merci aux zombies de l’état de nous prouver, jour après jour, qu’ils n’ont aucune utilité pour l’économie et qu’ils ont forgé des mythes dont la société des hommes doit se débarrasser au plus vite avant que de nouvelles violences disparues ne surviennent.

La « régulation du marché » (ou de l’économie) est un de ces fumeux mythes, et toute taxe ou impôt est au contraire une réelle spoliation supplémentaire qui est un frein au développement de la Société au profit des arnaqueurs professionnels.

Nous préférons le « laissez faire/laissez passer » qui est le seul moyen d’apporter de la justice dans les échanges et d’éviter la pollution économique des parasites et des mercantilistes.

 

Bellegarrigue