Descente aux enfers

« L’essentiel en enfer est de survivre. » — Michel Audiard

Si notre épisode 5 était laborieux et affligeant, il reste néanmoins assez gentillet, comparé à ce qui suit, comme descente aux enfers.

Madame Lepic, féministe assez laide de 35 ans, qui en parait 15 de plus. Elle a fait deux enfants toute seule !

Son témoignage :

Très tôt j’ai compris que les hommes se croient absolument tout permis et sont mauvais. Ils sont obsédés par le fric et par le sexe. Je ne veux pas que mes enfants grandissent dans un monde dirigés par ces hommes. Aussi, j’ai décidé…

atlas

Atlas n’ayant pas encore levé les épaules…

La voix off : Je ne sais plus du tout quelles inepties cette cinglée m’a raconté, parce qu’elle s’est foutue torse nu, pour me montrer ses gros nibards menaçants. J’ai cru que dans sa tête, elle se prenait pour Brad Pitt dans le rôle de Tyler Durden. Mais elle s’est effondrée en larmes et il n’y eut pas de fight club, sans déception pour ma part !

Ou encore, Monsieur Cégenla, allure crasse, moustache gauloise pendante, piercing dégoulinant dans le pif, gilet jaune inquiet pour sa retraite dans 15 ans…

La voix off : Bon, en fait, ce n’est pas intéressant, je coupe ces 2 interviews !

Ces clampins vomissent du jus de parasite et si je n’acquiesce pas, alors ils se mettent à m’expliquer mes soi-disant droits de citoyenne, qu’on a fait la révolution et qu’on a pondu la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Ah la revoilà encore et encore, cette fameuse DDHC, bla bla bla, depuis le XVIIIe siècle, ce qui n’a nullement empêché des guerres et des guerres fort coûteuses, pour en arriver là, à remplir des prisons et des services psychiatriques regorgeant de patients non consentants dans un couloir de la mort appelé hôpital.

enfer

L’enfer selon Bernard Buffet.

Hexagone & Zakisocios

L’hexagone, me dit-on, n’est pas une dictature et il parait que nous devons profiter du système allègrement, puisque chacun bénéficie notamment de nombreux zakisocios, grâce auxquels personne ne risque rien.

Voyez-vous messieurs dames, les gens dans l’hexagone merveilleux ne sont pas violés, torturés et flingués dans des camps de travail forcé, parce qu’ils oseraient s’opposer au régime totalitaire en place.

Non pas du tout, l’hexagone n’est pas encore assez communiste. Nous ne sommes quand même pas encore envahis par les Chinois, qui adoreraient brider les restes du monde. Nous ne sommes pas comme eux, des salauds de copieurs.

D’abord, dans l’hexagone, c’est décidé, on va faire le vrai communisme maintenant, où tout le monde se fait des bisous et c’est obligatouare bien sûr !

Alors quoi, qu’est-ce qu’ils ont tous ici à s’agiter comme ça, qui avec des gilets jaunes, qui avec des banderoles, qui avec des cagoules noires ? Ca réchauffe la planète, il faut arrêter ça.

L’hexagone est un territoire où il fait encore bon vivre, me glisse-t-on dans l’oreillette. Preuve en est, la police ne tire plus dans le tas comme avant. N’importe qui a le droit de manifester n’importe quoi, sans être inquiété.

Tout va bien, la loi nous protège, elle pèse lourd, la démocratie nous garantit La Liberté surveillée (faut pas déconner, non plus !). Les uns et les autres m’expliquent que nous vivons dans un pays de droit libre, où il y a tout de même pas mal d’imbéciles qui ne connaissent pas la persécution quoi qu’ils en disent. Quelle chance, youpi, yaka demander à notre état préféré qu’on adore détester, il n’est pas rancunier, il nous aime fort de tout son cœur et confirme veiller sur nous. Nous sommes en sécurité.

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise,
On déplore un tout petit rien :

Les petites agitations hexagonales ne sont pas aussi terribles que celles de Hong-Kong, yaka juste en profiter pour demander aux gens de bien voter, pour que l’état taxe les riches. Ainsi plus personne ne s’agitera ici, tout rentrera dans l’ordre, yorapluka dupliquer le meilleur des mondes en Chine et puis partout.
Sauf que tout ce charabia, n’est pas la réalité du tout, c’est un cauchemar.

L’hexagone est véritablement en proie à ce que j’appelle du communisme propre sur lui en apparence. C’est la pérestroïka franchouillarde. L’hexagone est contaminé, mais les apparences sont sauves, parce qu’il y a des sujets dont personne ne parle, bien gardés par les cerbères des portes de l’enfer.

Vous vous dîtes que j’abuse ?

Ecoutez l’histoire de l’internement

Alors, écoutez l’histoire vraie de Jean-Louis Caccomo ici :

Jean-Louis Caccomo a cherché à s’enfuir de cet enfer, y compris par le suicide. C’est bien naturel, en dernier recours. Mais il a surtout affronté l’enfer et remis sur pieds, il a décidé de ne pas se laisser abattre, bien qu’il ne soit qu’un Homme face à une meute d’enragés prêts à le descendre.

À ce jour Jean-Louis n’a plus de logement à lui, ni de chat pour l’inspirer ! Si cette situation est évidemment peu confortable et anormale, elle présente néanmoins un avantage certain. Ils ne peuvent plus lui piquer ce qu’il n’a pas. Ainsi, quand ils n’ont plus rien à voler à quelqu’un, ils oublient plus facilement la personne en question, qui peut alors plus sûrement reconstituer sa propriété privée par ailleurs. En prenant garde toutefois de bien rester à l’abri des prédateurs. C’est une bonne chose de n’avoir pas trop de prétendus amis, quelques rares vrais amis sûrs et discrets suffisent.

Pour ceux qui ont lu Atlas Shrugged, souvenez-vous de John Galt, ce qu’il a fait précisément pour s’évader de l’enfer !

Monsieur Caccomo, je tiens ici à rendre hommage à votre courage, même si ma naturelle sympathie à votre égard est sûrement bien peu face à ce que vous avez enduré. Je tiens à vous remercier d’avoir jusqu’ici tenu le coup et de nous faire part de votre histoire. Je sais que ce n’est pas facile pour vous d’en parler, parce que les gens ne croient pas que cela soit possible dans leur cher hexagone étriqué. Je tiens à vous dire combien je suis heureuse qu’ils n’aient pas eu votre peau et combien j’espère qu’ils auront à vous dédommager grassement, dans un avenir proche, pour ce qu’ils vous ont fait subir d’innommable et de répugnant.

Fuir, ou pas ?

J’ai toutefois une question à vous poser, si vous voulez bien y répondre :

Pourquoi ne vous êtes-vous pas enfui de cet enfer à la première occasion, dans un pays plus libre, notamment après votre premier internement ?

Jean-Louis avait éprouvé une séparation difficile, après 25 ans de vie commune avec sa première femme et tous autour de lui, s’accordaient à dire qu’il devait se soigner, qu’il était au bord de la dépression. Ce qu’il avait d’ailleurs entrepris de lui-même avant son premier internement forcé. À la sortie de cet internement forcé, après aussi avoir frôlé la mort en Thaïlande lors du tsunami, il se croit alors réellement en dépression. Malgré cela, comme il n’est pas dans sa nature de fuir ses responsabilités, seuls les coupables fuient lâchement, dit-il, il tente plutôt de se relever de cette épreuve. Mais il est bien entendu fragilisé, à fleur de peau, affaibli et les prédateurs charognards sont là pour le détruire, pour qu’il ne se relève pas.

Pas de bol pour ces saloperies, Jean-Louis s’est relevé. Pour ses enfants, il n’a pas fui et à ce jour, après 10 ans de procédures judiciaires, 19 audiences et 6 procès, Jean-Louis est bel et bien reconnu comme victime avérée, innocent et sain d’esprit.

L’étau se resserre, les coupables doivent être désignés et doivent réparer. Une dernière audience se tiendra le 22/06/2020 pour donner l’ultime coup de grâce aux charognards.

Après quoi, ses enfants maintenant grands, plus rien ne retiendra Jean-Louis en fRance, puisqu’il est reconnu pour ses innombrables travaux en science économique et invité à exercer ses talents dans bien d’autres pays.

Hommes de bien qui lisez et écoutez ceci, savez-vous que dans l’hexagone :

Consulter aussi cette source ou encore celle-ci.

tueurs

Nombre de personnes subissant un internement sans consentement en psychiatrie en France : plus de 55 mille !

  • En 2019, selon l’observatoire national des suicides (attention véracité des chiffres non vérifiée, ils sont sûrement plus élevés), 1 décès par suicide toutes les 40mn, 24 personnes par jour et 200.000 tentatives enregistrées.
  • Au 1er janvier 2019, 70.059 personnes étaient détenues dans les prisons françaises, pour 60.151 places opérationnelles (chiffres DAP). Le nombre de personnes détenues a été multiplié par 2,4 ces 40 dernières années, passant de 29.482 en 1977 à plus de 70.000 aujourd’hui. Cette hausse est sans corrélation avec l’évolution de la délinquance mais s’explique par un durcissement des politiques pénales.
  • Avril 2019, nouveau record de 71.828 personnes détenues dans les prisons françaises.
  • Quelques 600.000 personnes environ vivent en EHPAD ; je n’ai pas trouvé de données suffisantes concernant le nombre de personnes enfermées dans des EPHAD contre leur gré.
  • Données sur la justice en fRance : à prendre avec des pincettes, car les chiffres sont donnés par les tas, qui ont plutôt intérêt à les édulcorer à leur avantage et pour mieux dire qu’ils manquent toujours de moyens.
  • Détention officielle en Hexagone : 103 détenus pour 100.000 habitants.

C’est sans compter bien entendu les 81.000 personnes détenues en établissement psychiatrique, ni les personnes détenues en EHPAD, ni les évadés par suicide.

À titre indicatif tout aussi relatif, la Chine a en détention officielle 118 détenus pour 100.000 habitants.

Réelle privation de Liberté

En fait, il est très difficile de mesurer précisément à partir des données disponibles, la quantité exacte de privation de Liberté. Et encore moins de prétendre qu’une privation de Liberté ici ne vaut pas autant qu’une privation de Liberté ailleurs.

La Liberté se défend, là où chacun se trouve, avec ce que chacun a et peut défendre, point.

C’est le droit naturel et inaliénable de tout individu.

Bien évidemment, il y a de vrais criminels parmi ces détenus, que ni vous ni moi ne sommes en mesure de juger de façon fiable en faveur des victimes, dans une logique réparatrice, puisque nous ne connaissons pas personnellement, les dossiers des uns et des autres.

  • Qui de ces détenus méritent réellement d’être enfermés ?
  • Est-ce toujours la volonté des victimes que leur agresseur soit enfermé ?
  • Est-ce que l’enfermement répare et dissuade ?

Ces questions se posent d’autant plus que la privation de Liberté forcée s’avère finalement dans le temps toujours moins dissuasive et plus coûteuse, que de laisser à chacun le droit de se défendre légitimement et promptement, pour réduire la criminalité à charge la plus insoutenable possible pour les criminels, à moindre frais pour les autres.

Sans compter que de vrais criminels ne sont pas inquiétés et peuvent durablement poursuivre leurs crimes, sans jamais être tenus pour responsables des réparations qu’ils doivent pour les torts qu’ils ont causé à leurs victimes, qui seules sont en mesure d’en faire la demande à qui de droit intéressé pour en juger pacifiquement et d’en déterminer le coût permettant d’être quittes et de retrouver la paix au plus tôt.

La privation de Liberté administrée par la loi du plus fort, additionnée au défaut de justice réparatrice des pertes ainsi engendrées, sont des témoins criant de la dégénérescence de l’humanité. Cette dégénérescence générale de l’humanité augmente nécessairement une escalade de violences, dont elle pourrait cependant parfaitement se passer, sans causer aucun préjudice ni à personne ni aux choses.

Vers le Galt’s Gulch

Vous avez ainsi un aperçu plus clair de ce qui est en marche actuellement dans ce fichu milieu étatique moribond, que toute personne normalement constituée devrait haïr et abandonner, pour reprendre une activité vivante normale, dans la vallée Libre où il fait bon vivre parmi de vrais Hommes civilisés !

Rappelez-vous, les tas, c’est la faillite garantie, elle est en marche, elle approche, elle peut vous atteindre, préparez-vous, réveillez-vous, évadez-vous.

Ce qui ne dispense pas cependant d’agir contre cette plaie virale. Si justement vous avez des idées d’actions pertinentes, dignes de la vallée Libre, n’hésitez pas à venir en discuter dans la Taverne Libertarienne.

Pour rebondir dans la Taverne, c’est ici

 

Artid