Casser et détruire
Nous constatons depuis quelques jours, et c’est peu de le dire, ce que certains appellent pompeusement un « mouvement social ».
Qu’est ce donc ? La mise en oeuvre d’une idéologie socialo-communiste dans le seul but, du moins selon les imbéciles qui la pratiquent, de casser et de détruire le capitalisme.

La CGT en pleine action de représentation de l’intérêt commun.
Ce n’est pas nouveau ; déjà Lénine écrivait en 1899 :
« Ainsi les grèves apprennent aux ouvriers à s’unir ; elles leur montrent que c’est seulement en unissant leurs efforts qu’ils peuvent lutter contre les capitalistes ; les grèves apprennent aux ouvriers à penser à la lutte de toute la classe ouvrière contre toute la classe des patrons de fabriques et contre le gouvernement autocratique, le gouvernement policier. C’est pour cette raison que les socialistes appellent les grèves « l’école de guerre », une école où les ouvriers apprennent à faire la guerre à leurs ennemis, afin d’affranchir l’ensemble du peuple et tous les travailleurs du joug des fonctionnaires et du capital. »
Ca n’a pas changé.
Lénine serait fier
Les facultés sont bloquées par des branleurs affichant leur socialisme et désirant en finir avec le capitalisme, celui-là même qui pourtant leur permet par ses smartphones de se coordonner et de balancer leurs fadaises aux yeux du monde.
Les fonctionnaires, une partie du moins, s’affichent sous la bannière de syndicats politisés à l’infini, cherchant le « rapport de force » là où règne la paix. Lénine serait fier.
On peut résumer la situation assez simplement : ce sont ceux qui n’ont aucune responsabilité, par leur statut, qui font grève. Les autres, pourtant majoritaires, n’ont pas ce luxe, et sans doute bien autre chose de plus utile à faire.
On peut s’étonner que (selon un sondage) 44% de gens approuvent ces gens dont l’idée centrale consiste à les « emmerder » (ce terme est le leur), et dont le but est de mettre en place un régime socialiste. Syndrome de Stockholm, réussite de l’EdNat dans le formatage des jeunes esprits, imbécillité crasse entretenue, esprit de sacrifice, etc. ; c’est un peu de tout cela, sans doute.
Grève pour la grève interdite
Alors, parce qu’ici nous aimons nous fendre la poire de la bêtise des socialistes, et de leurs incohérences, il est bien de rappeler que sous les régimes socialistes, le travail est obligatoire (et non rémunéré, l’Etat fournissant bien sûr « à chacun selon ses besoins »), et que la grève y est … interdite ! (elle est inutile, vu le bonheur socialiste.)
Autrement dit, ces idiots utilisent les moyens qu’ils estiment géniaux pour rêver d’être privés de ces mêmes libertés. Encore, qu’ils renoncent à leurs droits naturels, ce serait leur choix. Mais vouloir en priver les autres, ça devient une agression. Il serait bien que chacun le sache, s’en rende compte.
Il est assez cohérent que la grève soit jugée comme anormale en régime socialiste. On l’a vu, c’est un moyen efficace pour arriver à mettre fin au capitalisme. Une fois le but atteint, le paradis est en place, la grève n’a plus la vocation antagoniste et devient superfétatoire. Cohérence…
Ils sont logiques, et malins, les théoriciens socialistes, n’est-ce pas ?
Et puis, sous un régime de terreur, il faut être motivé pour débrayer, c’est plutôt un coup à finir dans un fossé avec une 7,62 dans la nuque.

Les grèves de 1995 avaient complètement bloqué l’Hexagone. Voilà que ça recommence, 23 ans après.
Leur montrer qu’on ne les soutient pas
Ce n’est autre que cela que veulent en réalité ceux qui pratiquent la grève en ce moment. Tous sont idéologisés, il ne faut jamais le perdre de vue. Bien sûr, il faut un prétexte, et si celui ci permet la promesse de nombreuses grèves dans l’avenir, si rien ne change, alors il est normal de mettre le paquet, n’est-ce pas ?
Ainsi donc, la solution passe par l’information, pour faire prendre conscience à tous ce qui se cache derrière l’écran de fumée, le mensonge qu’est la parole syndicale.
La défense de supposés droits sans légitimité réelle ne doit pas faire perdre de vue qu’ils sont opposés à la liberté individuelle, autrement plus fondamentale. Ces droits n’en sont pas, il n’existe pas, il ne peut exister de « droits d’emmerder les Français ».
Il existe par contre le droit de leur montrer que vous ne les soutenez pas. Et cela ne signifie pas pour autant soutenir le gouvernement, il ne faut pas se tromper. Cela signifie simplement refuser l’idéologie qu’ils veulent imposer à coups de marteau et de faucille.
Réduire le poids de l’Etat, c’est aussi réduire les capacités de nuisance des syndicats, par la suppression des subventions, celle des grèves, sans oublier les monopoles.
On commence quand ?
Erwan